Football: Haller, ce métis franco-ivoirien qui évolue sous les couleurs ivoiriennes.
Kuyo Simone, la sœur jumelle de Kuyo Téa Narcisse, l’actuel président de l’Africa sport d’Abidjan, a un enfant métis qui adore son pays, il se nomme Haller. Haller un grand sportif footballeur qui a décidé malgré tous les avantages du pays de son père, un français, d’aller s’aligner sur la liste des joueurs ivoiriens pour défendre les couleurs du pays de sa mère.
Grand de taille, Haller a été récemment opéré, mais il s’en est remis et a repris le chemin des stades. Il est métis par son père français et ivoirien par sa mère. Il a grandi en France où il a été détecté comme un bon footballeur et les bleus n’ont pas arrêté de lui faire la cour d’évoluer sous les couleurs de la France, mais le jeune a dit un non très poli et s’est dirigé vers son pays maternel. Il est le neveu du président actuel de l’Africa sport d’Abidjan, lui-même, ancien joueur.
Si, nous mettons sous presse, son cas, c’est ce qu’on appelle, le vrai patriote. On ne sait pas si ses parents ont payé son adhésion dans l’équipe nationale ivoirienne, mais ce que nous constatons, c’est ce qu’il joue avec ses frères ivoiriens.
Certains parents ivoiriens résidents en Europe ont eu des enfants métis, souvent noirs de peau, qui évoluent dans les grands clubs de leur pays d’adoption et peu, affichent fière allure d’aller servir leur pays.
Pour ce qui nous est donné de constater, Haller est un joueur à encourager et à le montrer comme un de ces fils qui n’ont pas honte de leur pays et de le servir. Il a été opéré d’une hernie, mais ses jours ne sont pas en danger. Les éléphants peuvent s’enorgueillir de l’avoir avec son expérience des deux côtés.
C’est ici l’occasion de rappeler aux responsables sportifs en Côte d’Ivoire, d’ouvrir la porte à ces joueurs qui voudraient se mettre à la disposition de leur pays, ne pas leur exiger des rançons avant de les intégrer dans les équipes nationales. Nous n’avons pas la preuve d’un achat de conscience pour ceux-là qui souhaiteraient servir leur patrie d’origine, mais nous avons l’écho de ce que ces joueurs ivoiriens nés en dehors de leur pays, doivent payer de fortes d’argent aux responsables de la fédération ivoirienne de football, avant de se faire accepter, mais s’agissant de Haller, ce sont les résultats et son engagement qui nous retiennent.
Pendant que certains joueurs cherchent à quitter le pays pour aller prendre la nationalité des pays d’accueil, Haller, vient de leur indiquer la fierté et l’amour pour son pays.
Bravo Haller ! Et que vivement les autres qui hésitent, on leur ouvre grandement les portes du pays pour le servir, car la coupe d’Afrique des nations approche et c’est la Côte d’Ivoire qui va l’organiser. Aussi, en plus des locaux, il faut aussi accepter les professionnels qui désirent apporter leur patriotisme à la nation.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com