Football: Les éléphants entourés de poisse.
Football ivoirien, on n’a pas besoin d’être un devin pour savoir que rien ne va et même si Messi, Ronaldo, Mbappé se naturalisent ivoiriens, l’équipe nationale de football reviendra toujours avec des défaites. Le poisson pourrit par la tête.
Match amical entre la Côte d’Ivoire et la Mauritanie et le score est sans appel, les ivoiriens sont battus par un score triste de 3 à 0. Comment pouvait- il en être autrement ? Tout le monde voit mais personne n’ose en parler et les éléphants iront d’échec et défaite.
Qui ne sait pas qu’entre le ministre Daho Paulin et le maire Amichia rien ne va, les deux ténors de la promotion du football ivoirien? Une fois, le ministère du sport a fait bloquer un car de la COCAN à l’entrée du stade, Alassane Ouattara d’Ebempé. Tous les journalistes sportifs et les membres de la fédération ivoirienne de football sont au courant, mais qui en parle? Dans ces conditions où tout est biaisé, c’est normal que la malédiction suive ces valeureux joueurs.
Rien ne va entre le ministre du sport et le responsable de la COCAN, ayez ce courage pour que ces deux personnalités accordent leur violon de ce qui attend la Côte d’Ivoire dans quelques mois, l’organisation de la coupe d’Afrique des nations. Dans ces conditions, les joueurs, même s’ils ont le meilleur entraîneur, reviendront bredouilles au bercail.
Il faut régler les conflits qui gangrènent le sommet du football ivoirien, sinon, aucun effort de ces grands joueurs n’aboutira. Quel pays peut se prévaloir détenir autant de meilleurs joueurs comme l’équipe ivoirienne? Mais tant que les litiges, les palabres ne se règlent pas, ne vous attendez pas au miracle.
Depuis l’élection de l’actuel président à Yamoussoukro où les résultats ont désabusé plus d’un et que personne n’a pu asseoir Drogba et Diallo pour les réconcilier, c’est depuis ce temps que les verrous ont sauté.
Le président de la république fait de gros efforts pour que son pays émerge en gagnant tous les trophées, mais les malentendus, devenus des rancunes tenaces entre les responsables de ce sport roi, tant qu’ils ne sont pas réglés, la résurrection de Pélé en terre ivoirienne, ne pourra rien.
Pendant ce temps, les autres pays dans le silence de leurs prières se préparent et comme l’ivoirien lambda croit que les autres croisent les bras parce qu’il s’agit de la Côte d’Ivoire, ils seront toujours surpris à la fin.
Il faut rendre service au football ivoirien que de prendre des camps contre les camps pour encourager la poisse. Le problème de l’entraîneur n’est pas encore résolu. Pendant la coupe du monde, on a vu des pays qui n’ont pas appel à des entraîneurs expatriés, mais avec leurs entraîneurs locaux ont montré de belles performances et en Côte d’Ivoire, le complexe du blanc fera qu’à tout moment, les responsables du football ivoirien, iront chercher des blancs agriculteurs déguisés en spécialistes pour venir mettre la honte sur le peuple ivoirien. Les ivoiriens capables d’entraîner l’équipe nationale, on ne sait quoi en faire et qui ruminent dans les loges, en jouant le rôle des petits ramasseurs de balles, dans une telle atmosphère , à quoi doit-on s’attendre ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
