Le néocolonialisme, une plaie pour l'AfriqueINVESTIGATION 

France-Afrique: A quand la fin de néocolonialisme?

A quand la fin de cet esclavage (néocolonialisme) de ces temps nouveaux qui ridiculisent et chosifient ces noirs qui l’empiffrent à leur propre détriment? Et si cette France pouvait accepter aimablement de réviser son mode d’exploitation et de coopération avec l’Afrique, non seulement, elle gagnerait en notoriété et se portera mieux. Avec le développement des technologies de l’information, où rien ne se cache, elle ferait mieux de s’approcher de ses anciennes colonies, pour revoir, surtout les accords vieux de plus de 70 ans qui ne profitent qu’à elle seule.

Le néocolonialisme plombe les africains

Tenez-vous bien, les multinationales françaises qui exploitent les matières premières africaines, ne reversent que 12% aux chefs d’état africains, avec une explosion démographique continue. Comment avec une population de plus de 25 millions d’habitants, ces présidents puissent satisfaire aux besoins croissants de leurs concitoyens ? En parler, c’est la sentence et plusieurs éclaireurs se sont fait assassiner, Thomas Sankara, Modibo Kéita, Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba et tout près et tout récent, Laurent Gbagbo, le réformiste.

Alors comment faire ? D’abord, l’occupation de la France de toutes les organisations dites de droit de l’homme, L’ONU, l’UE, la CEDEAO, l’UMOA, l’UA, tout est détenu par la France où on décide de l’avenir du monde, cette France continue, de parler au nom des africains, après 60 ans de collaboration infructueuse ? Les africains veulent leur propre monnaie, s’occuper de leur propre défense, gérer leur diplomatie. L’Afrique est mature. A 60 ans, elle est toujours mal partie.

Tous ces troubles sociaux qui occasionnent des morts, feront prendre ou ont déjà fait prendre conscience aux africains. A cause de ce mauvais partage des richesses, la jeunesse africaine fuit sa patrie dans des conditions dont cette même France oblige les chefs d’état au silence. Tous ces cerveaux et bras valides vont mourir sur les eaux et l’Afrique se retrouve toujours au même point du départ.

Le néocolonialisme, une plaie pour les africains

On se retrouve dans deux contradictions. Une principale donnant les rapports de forces à la France et l’autre, la contradiction secondaire, qui éblouie les africains et qui la confondent comme étant la principale. Tant que cette France ne lâche pas du lest, jamais les africains ne seront en paix et ils seront toujours dans ces tourbillons.

Serait elle capable d’en arriver là? Elle ne sera pas capable tant que les africains, dans leur majorité ne posent pas le problème de manière à la pousser à réviser tout à la hausse, le taux de soit de 50% de part égale, autant les africains souffrent, autant, la France aura sa part de responsabilité. Sans cela, jamais les pays africains ne connaitront pas le développement réel et resteront comme des bébés à qui, cette France doit allaiter.

En Côte d’Ivoire, il leur faut un véritable leader pour conduire les réformes, avec une armée puissante installée depuis de 60 ans sur son sol et qui a aussi changé de nom. Ils seront toujours là, à se lancer la balle. En vérité, il n’y a aucun problème qui oppose les ivoiriens. Ce qui les bloque, c’est la France qui est accrochée à ses intérêts colossaux au détriment de leur vie et qui bloque leur vie par la zizanie.

Comme le Mali vient de faire en s’alignant derrière la Russie, si tous les africains pouvaient trouver de nouveaux partenaires, la France pourra lever le pied sur son accélérateur, sinon, ils sont partis pour longtemps, dans la tourmente. Leurs prisons seront bondées d’innocents, ils s’entretueront pour des élections dont souvent le vainqueur est connu par le système. Des ivoiriens préparés pour assurer la relève, qui sont tapis dans l’ombre.

Ils seront toujours consommateurs et non des producteurs capables de transformer sur place leurs propres produits de consommation, en semi finis.

                                                                   Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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