samedi, janvier 25, 2025
INVESTIGATION

France-Afrique: De l’idylle au divorce d’avec ses ex-colonies, les raisons

L’idylle légendaire tant vantée entre la France et ses ex-colonies de l’Afrique Subsaharienne est à son apogée. Zoom sur les raisons d’un tel revirement de situation, les opportunités saisies par les nouveaux dirigeants africains et les paradoxes internationaux soutenus par la France. 

Les fondements du divorce entre la France et ses ex-colonies d’Afrique subsaharienne

Enfin, c’est désormais un véritable ouff de soulagement que poussent les populations subsahariennes en Afrique car des pas courageux de géants viennent d’être franchis du Mali au Niger, en passant par le Sénégal et le Tchad, grâce à la clairvoyance de certains nouveaux dirigeants, fils de tirailleurs sénégalais, valeureux soldats pourtant profondément humiliés, à Thiaroye. 

Pour avoir dit pour la première fois, NON, ce fameux mot de trois lettres, frontalement, aux yeux et à la barbe des dirigeants du pays qui porte toujours le primat des intérêts sur le sens plein et profond de l’amitié dans des contrées où la solidarité est inscrite au fronton de chaque résidence, dans les comportements, dans les coeurs et sur toutes les lèvres, les nouveaux dirigeants africains donnent ainsi le ton de l’ère du changement de paradigmes politiques, avec la montée en puissance des BRICS. 

Dans ces contrées, c’est désormais la fin de l’idylle avec le pays de De Gaulle et le début des affirmations de quête de mieux-être des populations qui voient le jour. Désormais, de mère chérie parmi les partenaires militaires, la France, du moins son armée est devenue persona non grata. Idem bientôt pour ses dirigeants et les entreprises françaises voire occidentales, s’ils ne changent pas de paradigmes économiques. Là, c’est un autre coup du marteau qui sera appliqué : la nationalisation des entreprises françaises et occidentales, pour boucler la boucle comme sous Laurent Gbagbo dans le cadre de la loi de la Réciprocité en 2011. 

Zoom sur l’opportunité d’actions des nouveaux dirigeants africains

 Il aura donc fallu attendre plusieurs décennies de combats et d’illumination des populations africaines par les leaders de la trempe de Lumumba Patrice Éméry, Samory Touré, Sékou Touré, Kwamé N’Kruma, Yaméogo, Thomas Sankara et, hier, Koudou Laurent Gbagbo mais aussi, et surtout, l’avènement de la crise d’Ukraine pour voir les dirigeants de l’Afrique refuser de s’aligner veulement et aveuglement sur la position occidentale qui a brisé le pacte international entre les deux géants militaires, après Cuba et en violant Minsk. 

Profitant de cette aubaine, les nouveaux dirigeants illuminés de l’Afrique subsaharienne ont porté le Gros Bonnet Rouge aux Vieilles Attitudes Politiques Occidentales Mesquines téléchargées par la France sur leur sol pour mieux les maintenir sous son joug : la FrançAfrique. 

Laquelle a négativement porté des coups fatals à l’aile des différentes tentatives de RÉVOLUTIONS en Afrique subsaharienne, avec en prime, l’assassinat de leaders comme Thomas Sankara, le dégagement tout récent du Président Laurent Gbagbo (Président élu en Côte d’Ivoire en 2010) par Sarkozy puis, la destruction de l’économie du pays de Sékou Touré, auparavant. 

Après en effet tant de Mensonges d’État et de Coups bas d’État de la France soutenus toujours par ses puissantes bases militaires aux feuilles de route claires-obscures comme ce fut le cas en 2002 en Côte d’Ivoire, l’heure est au départ au bercail. Et pourquoi pas sur le terrain ukrainien où les troupes au sol du PETIT sont tant attendues de pieds ferme par l’OURS BLANC? 

À Dieu les soldats du pays du Général De Gaulle, pays qui n’a vraiment d’yeux que pour ses propres et seuls intérêts et, non, ceux de ses partenaires et de leurs populations. Vivent les nouvelles coopérations gagnantes-gagnantes, gages du réalisme de la lecture Politico-économique très judicieuse des dirigeants du Nouvel Ordre Mondial dont Poutine est le bras musclé. 

Des paradoxes de la politique internationale de la France dénoncés par les Africains

Car autant la France soutient la LIBERTÉ TOTALE À GÉOMÉTRIE VARIABLE : LIBERTÉ POLITIQUE, LIBERTÉ MILITAIRE ET LIBERTÉ ÉCONOMIQUE de l’Ukraine, de Taïwan et de Hong-Kong, autant tous les pays du monde dont ses ex-colonies de l’Afrique subsaharienne ont aussi besoin de s’affranchir maintenant de leur indépendance sous la baillonnette imposée par le Général De Gaulle, depuis. 

Après les demandes de départ des soldats français de certains pays de l’Afrique subsaharienne dont le Mali, le Niger, le Tchad et le Sénégal, les réactions des Présidents Gabonais et Ivoiriens sont vivement attendues par les panafricanistes sur ce sujet. Oseront-ils franchir le RUBICON ? 

Feu l’écrivain Ahmadou Kourouma avait déjà prévenu en ces termes suivants : « Quant on est plus dedans, on dit NON ».

Reine Gauze

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