France-Afrique: Il est impérieux de revoir les accords de coopération pour aider la France et les africains.
La France fait tout, mais traverse des pires moments économiques de son histoire à cause du retrait des trois pays du Sahel. Faut-il donc, exclure la France dans le combat panafricain? de nouveaux partenaires émergents sont à la popote et proposent mieux que par le passé, qui est donc fou, de vivre dans une fournaise alors qu’ailleurs, on lui offre gîtes et couverts.
La question mérite d’être posée car, de part et autre, les positions semblent trancher et pourtant, les africains qui utilisent la langue française sont tenus de coopérer avec cette ancienne colonie. Nous rappelons aux autorités françaises que vouloir absolument en découdre avec les trois présidents du Sahel, c’est endurcir les tensions, alors qu’aujourd’hui, comme demain, la France ne pourra rien si elle ne vient pas ré-discuter avec les présidents africains à travers un grand sommet dit France-Afrique. On ne prend pas un gros cœur pour tirer le ver de terre, de la terre avec la force et de toutes les façons c’est la France qui perd. Pourquoi refuse-t-elle de comprendre que les africains d’aujourd’hui, ne sont plus comme leurs aïeux et que les rapports doivent suivre, mais, hélas, les oreilles sont encore bouchées et le temps avance.
En effet, aucune des deux parties ne peut aller de l’avant sans l’autre, mais il faut absolument revoir la forme de la marche, de la coopération et surtout, y mettre le respect, la bonne foi et la considération. De tout temps, les africains ont été marginalisés, spoliés de tout ce qu’ils possèdent qui pouvaient leur permettre de se développer, mais la France a eu ce rapport de force, tout pour elle et rien pour les propriétaires et depuis des siècles, les pays africains francophones sont dans une léthargie chronique qui les empêche d’évoluer, mais tout a une fin et nous sommes à la phase du terminus dans ces rapports de soumission esclavagiste. Les rapports du cheval et du chevalier sont terminés.
Si la France ne veut pas s’adapter et qu’elle veut agir par la force, qu’elle sache que les rapports de force ont varié et que la peur aussi a changé de camp. Une nouvelle classe d’africains, avec à leur tête, de valeureux, courageux et déterminés se hissent pour éclairer la lanterne des autres, alors, il faut se méfier de ceux-là, c’est pourquoi, nous en concluons pour dire à la France d’en tenir compte et d’arrêter ses variétés d’acrobaties qui consistent à effrayer, traumatiser, par des actes inhumains et parfois criminels. De cette barbarie, les nouveaux africains en ont pris de la graine car il sera difficile aujourd’hui, d’utiliser un africain pour assassiner un leader africain dans le but de faire plaisir à un maître qui est devenu virtuel et non physique. Il faut nécessairement un sommet France-Afrique pour revoir de fond en comble tous ces vieux accords de coopération qui ont plutôt détruit l’Afrique qu’on ne le pense. L’Afrique ne veut plus qu’on décide à sa place.
L’Afrique d’aujourd’hui ne veut plus utiliser une monnaie qui lui a desservie. L’Afrique d’aujourd’hui ne veut pas non plus, une assistance militaire où les militaires dictent leurs lois, surveillent tout et complotent avec des régimes pour les rendre dictatoriaux. L’Afrique d’aujourd’hui, veut siéger là où on décide du sort du monde et non, se faire représenter pour lui mentir des résolutions qui piétinent sa dignité, il y a beaucoup de points sur lesquels, les africains voudraient discuter avec la France afin d’éviter la cacophonie, la mésentente et les embrouilles inutiles. Si elle veut des exemples, qu’elle se réfère aux trois pays du Sahel qui sont en train de convaincre et séduire car l’africain n’est une bête de foire, mais un être pensant et humain, sinon, si la France ne veut rien comprendre, c’est elle qui en prendra dans 2 ans à ses dépends, mais les africains continueront toujours de parler sa langue.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com