Jean Blézon, une pensée sur l'AfriqueINVESTIGATION 

France-Afrique: Jean Blezon s’indigne de ce que la France fait subir aux africains.

Le doyen des ivoiriens et écrivain, Jean Blezon, dans cette analyse, jette encore un autre regard sur les rapports France-Afrique et lui fait des propositions si cette France veut toujours négocier des faveurs africaines.  

Nous connaissons tous, comment la France procède en Afrique francophone. Nous savons tous aussi, que le malheur de l’Afrique c’est sa forêt et de ce qu’elle contient. Cette forêt et son sous-sol, ne doivent pas appartenir aux Africains, d’après les gouvernements français.  

Faisons un peu d’analyse sur le gouvernant français, qui trompe même tous ses alliés et partenaires, pour les appeler à combattre des pays sans armes. Nous l’avons vu lorsque, la France de Sarkozy a trompé les Etats Unis du président Obama et la communauté internationale, pour valider la guerre en Côte d’Ivoire en 2011.  

Nous vous faisons comprendre les fais qui datent du temps du Général de Gaulle. Le Général de Gaulle a fait de l’Afrique francophone, une forêt de sa chasse gardée. Dans cette forêt, c’est le gouvernant français qui a le droit, d’avoir les prémisses de la forêt africaine, même s’il faut marcher sur les corps des nouveau-nés et éventrer les femmes enceintes. 

Alors, il choisira le gardien de son choix, le vassal qui doit garder l’entrée de la forêt. Mais, quand le gouvernant français fait son choix, aucune personne ne peut avoir le droit de s’y opposer. Alors, c’est à ce gouvernant qui, le seul maître, peut remplacer son vassal selon sa convenance. Aujourd’hui, la jeunesse africaine a compris, parce qu’elle est fatiguée de se faire massacrer par le gouvernant français sans une guerre déclarée. 

Car d’après de Gaulle, l’Afrique est la propriété privée du gouvernant du gouvernement français. Et cela dure depuis la loi cadre que de Gaulle a installée en Afrique en 1958. Alors, nous pouvons tous comprendre, que l’indépendance de l’Afrique francophone, est une nouvelle soumission plus que la colonisation. Mais, l’armée française en profite aujourd’hui, pour massacrer, et violer la jeunesse Africaine, sans sommations. 

Si nous vous présentons, un extrait d’introduction de discours, du Général de Gaulle le 30 janvier 1944, à Brazzaville, vous aurez la chair de poule, que voici : 

 « Le 30 janvier 1944, le général de Gaulle, président du Comité français de la Libération nationale, ouvre à Brazzaville une conférence consacrée à l’avenir des colonies africaines de la France. Conscient qu’un combat pour la liberté doit apporter plus de liberté à ceux qui l’ont mené, il peut désigner l’objectif : les Africains devront « participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires». Il n’est certes pas encore question d’indépendance, mais la voie de l’émancipation est ouverte, et « il ne faut pas tarder ». 

Ce mot est inscrit sur le mur dans le bureau, des présidents français jusqu’à présent. Et tous les présidents français utilisent cette phrase pour assassiner les jeunes africains.  

Ainsi, nous voyons aujourd’hui la CEDEAO, qui remplace les chefs des cantons d’autrefois, désignés par le commandant de cercle, qui doivent dire combien d’hommes doivent être envoyés, aux massacres sur les routes des régions africaines. 

Nous invitons la jeunesse africaine, de se soutenir sur le Continent Africain dans la lutte de la souveraineté.  

Car c’est maintenant ou jamais.  

Ecrivain Montesquieu écrivit au XVIIIème siècle : Les peuples d’Europe ayant exterminé ceux de l’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage, ceux de l’Afrique Noire pour s’en servir à défricher tant de terre. 

En regardant, depuis l’indépendance de l’Afrique Noire, le comportement de la France impérialiste, c’est une nouvelle colonisation qui dure et plus dure, que celle de la colonisation esclavagiste. Nous voyons de nos jours que le président de l’Afrique Noire est le Ministre des affaires étrangères de France et qui place les préfets sur les pays d’Afrique, comme les chefs des cantons. 

Jean Blezon 

Ecrivain, analyste politique 

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