France-Afrique: Pourquoi Michel Barnier a été choisi par Macron ?
Macron vient de nommer un nouveau premier ministre en la personne de Michel Barnier, est-ce une surprise ou un appel de quelqu’un qui est perdu pied et qui se cherche?
Aujourd’hui, la prise de conscience des africains, motivée par Macron a laissé des traces indélébiles dans l’histoire des rapports entre la France et ses anciennes colonies. La fissure et ses conséquences sont tellement graves que sous peu, la France risque de saigner pour atteindre sa ménopause qui lui réservera beaucoup de bouffées de chaleur. Sans doute que sur conseil de certains chefs d’état africains, il s’est résolu à nommer le vieux Michel Barnier connu dans le secret de la France-Afrique, sans tenir compte de ce que la loi de sa constitution prévoit en cas de dissolution de l’assemblée nationale et des résultats qui en découleraient.
Le vieux Michel Barnier est nommé premier ministre et les chefs d’état africains jugulent de voir que dans l’entourage du Macron, ils trouveraient un homme mature avec qui discuter. Au regard de ce constat qui saute aux yeux, ce nouveau premier ministre peut ne pas faire l’affaire des français, mais s’il peut jouer de son autorité pour faire revenir les pays du Sahel dans le juron français, il aiderait Macron à sortir dignement, en tout cas, au regard de la coopération entre la France et ses anciennes colonies qui ont profité de l’arrogance, du mépris de Macron à leur égard à se trouver de nouveaux partenaires et non de nouveaux colons.
De toutes les façons, l’éveil des consciences a sonné peu importe celui qui sera élu président de la France, les choses ne seront plus les mêmes et les approches doivent être différentes. Le problème de la monnaie se pose, est-ce que le nouveau premier ministre pourra avoir le courage d’y mettre fin et donner toute la légalité aux africains? Est-ce que les autorités françaises auront ce courage de rappeler leurs militaires qui occupent illicitement les sols africains de rentrer au bercail? Voilà autant d’interrogations qui font face et qu’aucune autorité française ne veut admettre, mais qui s’imposent.
Qu’il se nomme Michel Barnier, Jacques Chamberlin, Philomène Mitterrand, tant que les autorités françaises ne feront profil bas pour revenir avec politesse, respect, ouvertes sur les besoins des africains, le train de la révolte et de la révolution a démarré.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com