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France-Afrique: Tant qu’il n’y aura pas de vrais leaders, le reste sera difficile.

Un combat politique sans leader charismatique peut-il aboutir ? Tout homme a besoin de changement, mais pour que celui-ci puisse aboutir, il faut des courageux, déterminés, comme des leaders charismatiques pour le conduire. 

Les jeunes africains ont soif du changement, mais ils n’ont pas de leaders éclairés pour les conduire car comme dans la nature, tout mouvement a besoin de tête pensante, surtout de guides. Ceux qui agitent les drapeaux sont souvent des cybers activistes qui ne sont pas sur le terrain et les autres autres n’arrivent pas à traduire dans les faits, les actes concrets et le combat n’aboutit pas. S’en prendre aux intérêts français, ne sont pas des actes de libération. Ces actes peuvent s’apparenter à des actes de vandalisme et les conséquences sont souvent désastreuses. Prenons l’exemple du Burkina Faso, le jeune Kaboré, a fait bouillir les jeunes africains, mais, il sera seul face à ces puissances.

Ce sont les autres chefs d’état qui vont le conspuer, le fragiliser et le livrer en cas d’embêtement et de nuisance. Nous pensons qu’il faut que les présidents africains, trouvent entre eux, un vrai leader pour convoquer un grand sommet entre eux, les chefs d’état africains, pour faire l’état des lieux de ce que les jeunes africains sont fatigués de leurs pratiques, mais ils ne le feront pas et sur ce sujet, nous ne pensons pas que c’est la France qui les empêche de faire le constat.
Kémi Séba, Nathalie Yamb, Chris Yapi, et les autres, font un travail remarquable, mais sans aucun leader sur le terrain, les jeunes se feront massacrer et les prisons seront encore bondées de mécontents. Le problème en Afrique, ce sont les chefs et le manque d’opposants crédibles et courageux. Chacun cherche sa pitance et ils tiennent trop compte de leur estomac.

Tant qu’il n’y aura pas de leaders crédibles, aucun combat ne peut aboutir, car tout est sporadique.
Pour ce qui s’est pas passé à Ouagadougou, si les français refusaient de délivrer des visas à ces mêmes burkinabè, sans les bourses d’étude, de réparation des parties qui ont été ravagées, la France va exiger aux nouvelles autorités de reconstruire toute l’ambassade, pour le moment, c’est la France seule qui paraît l’interlocutrice, que feront, ces nouveaux dirigeants ?

C’est bien beau de vivre dans la passion, l’émotion, mais d’ici-là, la Russie n’a pas donné toutes les garanties à ceux des présidents qui veulent sortir du juron français, tout est à tâtons.
Ce qu’il faut faire, c’est la pression sur les présidents en exercice de tout faire pour se retrouver afin de tout réformer, l’union Africaine et ses dérivés qui ne répondent plus aux exigences immédiates. Tout est au ralenti en Afrique, seuls les présidents peuvent se mouvoir, sinon sans eux, en tout cas, pour ceux qui sont dans le complot, la fin du combat sera dure.

On ne gouverne pas avec les réseaux sociaux, hélas, quand bien même ils produisent des informations et non de formation.
La jeunesse africaine a besoin de formation politique, pour orienter son combat. Les sénégalais par exemple, sont formés mais tant que le combat se mènera isolé et partisan, il sera difficile d’aboutir à des résultats tangibles.

Nous aimons tous cette Afrique, mais il faut trouver de nouveaux leaders charismatiques, consensuels qui, depuis leur position, peuvent faire bouger tout le monde, au même moment, partout dans les zones francophones. Sinon, le fruit est mûr mais qui doit monter sur la branche pour le cueillir ?                                                

Joël ETTIEN
                        Directeur de publication: businessactuality.com

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