La FIDHOP contre l'injusticeINVESTIGATION 

France: Agression d’un activiste pro-soro sur ordre des autorités ivoiriennes: La FIDHOP condamne et exige que justice soit rendue !

COMMUNIQUE DE LA FIDHOP :

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’Homme et la vie politique), à travers son Bureau de la FIDHOP-FRANCE que dirige le Dr Mathias NEHAN, a été saisie, dans la soirée du mercredi 26 février 2020, par des ressortissants ivoiriens résidents en Côte d’Ivoire, au sujet d’une agression d’un jeune nommé SOUMAHORO IBRA, reconnu comme cyber-activiste proche ou partisan ou sympathisant de l’ex-Premier Ministre ivoirien désormais exilé en France, Guillaume SORO Kigbafori.

Les faits de cette violente agression physique ayant conduit la victime aux urgences médicales se seraient produits dans la fin d’après-midi du mercredi 26 février, à la faveur du Salon de l’Agriculture qu’organise chaque année l’Etat français, en associant certains pays partenaires, dont la Côte d’Ivoire. Les principaux commanditaires et témoins de cet acte barbare, comme l’attestent des vidéos publiées sur les réseaux sociaux par leurs supporters, étant le Ministre ivoirien de l’Agriculture en personne, le sulfureux chantre du

RHDP, le parti au pouvoir en CI, M. Adjoumani KOBENAN Kouassi surnommé « l’Eléphant du Zanzan » ; ainsi que l’Ambassadeur de la RCI en France. Parce que la veille de son agression, le jeune cyber-activiste avait publiquement interpellé le Ministre, comme on le voit dans une vidéo, où l’on entend d’ailleurs M. ADJOUMANI donner l’ordre à ses loubards d’arracher le portable du jeune homme.

La FIDHOP s’insurge

DEVANT CES FAITS D’UNE EXTREME GRAVITE, qui engage de plus la responsabilité directe et entière de l’Etat et du Gouvernement de Côte d’Ivoire, la FIDHOP adopte ce qui suit :

  1. La FIDHOP condamne avec la dernière énergie l’agression physique du jeune cyber-activiste ivoirien SOUMAHORO IBRA !
  2. La FIDHOP est choquée et ahurie que de hautes autorités de la République de Côte d’Ivoire, un Ministre et un Ambassadeur, soient directement impliquées dans un tel acte de barbarie.
  3. La FIDHOP exige que la Justice française se saisisse de cette affaire, pour condamner, de façon exemplaire, tous les en mis en cause !
  4. La FIDHOP, par le truchement de la FIDHOP-FRANCE, s’engage à veiller à ce que ces délits commis publiquement ne restent pas impunis du fait des relations diplomatiques entre les deux Etats.
  5. La FIDHOP demande au Chef de l’Etat ivoirien Alassane D. OUATTARA, qui est cumulativement le président de son parti le RHDP, d’en tirer toutes les conséquences.
  6. La FIDHOP fait remarquer aux Ivoiriens et aux dirigeants africains qu’en Occident, notamment en France, il ne se passe pas de jour où les autorités au pouvoir, précisément les Présidents, ne soient critiqués à la télévision ou interpellés directement dans les cérémonies publiques. Cependant, plutôt que de faire agresser ou arrêter les auteurs, et surtout par respect pour leurs concitoyens les ayant élus, ces Présidents s’arrêtent, les écoutent et leur répondent respectueusement.
  7. La FIDHOP demande enfin, avec insistance, aux parents, amis et camarades politiques de la victime agressée, de ne point commettre d’acte de vengeance, pour éviter d’envenimer la vie sociopolitique en Côte d’Ivoire : il faut s’en remettre à la Justice !

La FIDHOP invite à cet effet M. Guillaume SORO à appeler ses partisans et sympathisants au calme et à ne point céder aux provocations.

AU TOTAL :

IL APPARTIENT AU PEUPLE SOUVERAIN DE CÔTE D’IVOIRE DE DECIDER LIBREMENT, DES DIRIGEANTS DIGNES DE DIRIGER LA CÔTE D’IVOIRE ; RENDEZ-VOUS DONC EN OCTOBRE 2020 !

Fait à ROME, le 27 Février 2020

Dr BOGA S. GERVAIS             

Président-Fondateur de la FIDHOP

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