samedi, février 8, 2025
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France: C’est mal parti pour Macron.

François Bayrou est aux commandes depuis quelque temps et cherche ses marques, mais il est rattrapé par la VAR dans ses anciennes déclarations sur le cumul des postes car lui-même veut garder son poste de maire et de premier ministre. Il semble être barré sur son début et les députés de l’opposition feront tout pour avoir sa peau car il leur donne des grains à moudre. Tout le monde avait cru en lui, qu’il ferait un bon premier ministre, mais le départ est biaisé et nous avons peur pour la suite. c’est donc très mal parti.

La France va entrer dans un cycle que nous qualifions d’infernal, après le coup d’état parlementaire qui a renversé Michel Barnier et l’incertitude de la maîtrise de François Bayrou de l’application des consignes du président Macron. Combien de temps François fera-t-il à ce poste devenu trop sensible, deux mois, trois mois? L’avenir nous paraît sombre et pourtant, le problème est ailleurs car les caisses de l’état français vont maigrir, parce que l’Afrique ne veut plus servir de vache à lait à cette France, longtemps restée le pied sur le coude de ses anciennes colonies. Il faut donc trouver la solution avec ses anciennes colonies africaines pour l’exploitation de ses matières premières pillées depuis la nuit des temps.

Le souci ne réside pas dans le changement de premier ministre ou du départ du président Macron, mais la recherche d’une nouvelle forme de coopération gagnant-gagnant avec ses anciennes colonies. Tel que nous connaissons les français, ils vont tous entrer dans une colère noire et la France sera paralysée. Le réveil des africain qui a été une grande surprise des autorités françaises, va beaucoup peiner l’appareil politique français.

En renversant le premier ministre Michel Barnier, c’est le président de la république Macron qui est visé, ce qui veut dire, qu’il est le plus touché. Deux coups durs politiques aux côtes en moins d’un an, comme dirait l’autre, ça suffit. Le peuple français n’est pas ce peuple qui se laisse dompter par les mensonges ou les coups fumants, il descend dans les rues et ne rentre chez lui que lorsqu’il a eu gain de cause. Pour mémoire,  les mouvements des gilets jaunes et la suite de l’assassinat du petit Gaël de Nanterre. Comme une traînée de poudre, les rues ont été envahies et on a assisté à des casses, certaines sont restées encore béantes et visibles. Un tel peuple, qu’il gouverne, ne lui impose pas des choix pris dans des salons et contre sa volonté, sans qu’il ne dise mot. 

La France va réveiller des colères qui auront des conséquences fâcheuses et surtout pesantes sur son économie et la cohésion sociale. Macron oublie l’histoire de ce pays, autrefois monarque et qui est devenu par la force des révolutions, république.

Est-ce que Macron accepterait-il d’être un figurant dans cette révolution? Est-ce qu’il voudra cohabiter avec ceux qu’il n’a jamais voulu sentir? Est-ce qu’il ne sentirait pas suffoquer par les conséquences de ses prises de décisions? Nous ne serons pas surpris que dans les jours à venir, à commencer par les agriculteurs, rejoints par les enseignants et la suite des autres corporations, les rues de France ne soient pas à nouveau bondées de monde mécontent.

Macron, celui qui voulait devenir président de toute l’Europe, se voit dans les cordes et pour s’en sortir, il lui faut beaucoup de sacrifices, mais ceux qui étaient consentis à ces oracles, ne sont plus avec lui, que faire? La France va subir des moments ardus de désobéissance civile les jours à venir. Cet hiver dit, l’hiver Macron, se voit encore plus séditieux. 

                                Joël ETTIEN 

     Directeur de publication : businessactuality.com

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