France: Combien de bracelets portera Nicolas Sarkozy?
Début d’un autre procès contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy au tribunal de Nanterre. On se pose la question de savoir combien de chaînes ou de bracelets lui mettront-on?
Jamais de mémoire d’homme, on n’a vu un ancien chef d’état humilié de cette façon et maintenant, il va se retrouver devant des revenants pour un autre procès dans l’affaire de financement de sa campagne. Dans cette opération, il y a eu trop d’ingratitude et la roublardise a convaincu le grand Kadhafi, qui s’est laissé aller dans son élan de générosité et la fin lui a été fatale, l’assassinat crapuleux. Qu’est-ce qui n’a pas marché pour qu’on ordonne sa mort si brutale et inhumaine? Chaque peuple mérite son président et voilà depuis son assassinat, des lybiens vont se prosterner sur sa tombe pour l’implorer, mais c’est trop tard. Le désordre et la chienlit sont devenus les maîtres-mots des terroristes.
Quand il n’avait pas donné l’ordre de tuer le guide lybien Mouammar Kadhafi, ce dernier était prêt à tout pour son « ami » Nicolas Sarkozy. Comme on le dit souvent, c’est celui qui te connaît qui te vole ou te tue, c’est vrai, la preuve. Pour cette fois-ci, ses contradicteurs, beaucoup ne sont plus de ce monde car tous ceux qui savaient sur ce dossier, ont trouvé la mort en chemin. Mais l’oiseau peut mourir dans l’arbre, ses plumes finissent par tomber. Le temps du jugement a sonné. La justice française aussi républicaine, souveraine et libre, quand elle te tient, dis-toi, qu’elle aura le dernier mot. D’ailleurs, ne porte-t-il pas un bracelet électronique au pied? Les autres affaires qui arrivent, peut-être qu’on lui en fera des colliers pour servir de médaille pour ses chaînes au cou. Non, on ne peut pas être cruels à ce point. Tuer un président chez lui tout en étant chez soi, ils ont fait fort.
Ils n’auraient pas dû tuer le guide libyen, mais d’autres Kadhafi vont naître pour reprendre le combat là où le premier messie l’a laissé. Rien ne se perd dans cette vie, mais tout se transforme, dit l’adage. Comment à cette époque pour peu qu’un président africain affichait la détermination d’éveiller les consciences, on ordonnait sa mort par assassinat pour marquer les esprits, mais ces temps sont révolus. L’Afrique nouvelle ne veut plus de ces accords moribonds, machiavéliques et mortifères où l’ordre vient toujours de l’extérieur. Ils ont tué le guide libyen et voilà les conséquences. Tuer était facile, lui est mort et ses assassins vont subir l’humiliation à travers des audiences interminables mais à la fin, leur peau tombera, on fait confiance à la justice française.
On dit souvent que les morts ne sont pas morts, c’est vrai, on ne les voit pas, mais ils agissent et les fauteurs les auront dans leur sommeil. Dans cette affaire qui a valu l’assassinat du guide lybien, qui retient le souffle de tous les africains, il faut que la justice française, aille jusqu’au bout pour sa clémence dans ses délibérés. La justice française n’a pas d’amis, mais elle a son honneur et sa dignité à défendre.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com