France-Côte d’Ivoire: Ce n’est pas le nombre des militaires français sur le sol ivoirien qui compte.
La présence militaire française sur le sol ivoirien, il faut en parler. On lit çà et là que sous le président Ouattara leur nombre a considérablement diminué, mais est-ce pourtant autant que leur base est fermée?
Sous le président Gbagbo, on nous annonce qu’ils étaient plus de 7000 militaires sur le petit sol ivoirien, mais ils étaient en mission. Pour déloger militairement le président Gbagbo, si la France n’avait pas multiplié le nombre de ses militaires, ça n’allait pas être facile. Quand leur mission a été accomplie, les autorités françaises ont tenté de réduire le nombre pour faire joli, sinon, ils sont encore là, solidement fixés, mais personne, en tout cas, aucun opposant ou prétendant au poste de président de ce pays n’en parle, si ce n’est encore Ahoua Don Mello, monsieur BRCIS-Afrique.
Ces militaires ne peuvent pas partir pour faire plaisir à des ivoiriens qui ne savent pas l’importance de leur pays et qui s’y amusent aux sons de la musique importée et localement osée. Ils sont bien là, même si leur nombre a diminué et peut s’accroître à tout moment quand le moment se fera sentir.
Quand les trois pays du Sahel ont décidé de leur demander de partir, ils ne sont pas allés à l’église pour implorer les Dieux, ils ont pris leurs responsabilités et ont agi. En Côte d’Ivoire, tout est sujet à des spéculations. Pendant ce temps, le pays attire d’autres formations militaires qui lui sollicitent leur présence dont on ne sait trop pour quelles raisons, mais le pays attire.
A entendre les différents potentiels candidats à l’élection présidentielle de 2025, où rien n’a encore commencé et on se tire dans les pieds à travers des discours, quel candidat ne sait pas que la Côte d’Ivoire est la prunelle des yeux des occidentaux et que pour peu, qu’ils vont à leur élection, tous les phares leur sont fixés et par mesure de protéger leurs affaires, les plus gros investisseurs préfèrent que les militaires s’y installent pour apporter secours, soutien à leurs potentiels représentants? Ce n’est pas le nombre qui compte, c’est leur présence qui entrave ce que les panafricanistes appellent entrave à la souveraineté du pays. Qui en parle?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com