M. Robert Bourgi vient de donner sa petite part de complicité dans les différents soucis que le président ivoirien Laurent Gbagbo a vécu en fin de règne. Ces déclarations venues comme une insulte aux africains, comme un ancien porteur de valises d’argent en mal de cette mission qui a disparu et donc, aigri, réveille en nous, un sentiment de révolte et de vengeance.
C’est une honte et un gros regret de savoir que ce sont ceux-là qui semblent des modèles, ont longtemps géré la politique africaine aux côtés de ceux qu’il vilipende aujourd’hui et dont beaucoup ne sont plus de ce monde. Peut-on calomnier un cadavre qui ne pourra pas sortir pour donner sa part de vérité ou de mensonge? Avec le temps, qu’est ce qu’il veut qu’on fasse de son non assistance à personne en danger car, en danger, Gbagbo et sa famille, l’ont été.
Pourquoi ce sulfureux personnage, n’a pas eu ce courage pendant tout le procès à la Haye pour se constituer en témoin et il attend la mort avant d’aller chercher le médecin, pour venir laconiquement sur la place publique, verser ses propos que nous osons qualifier de déclarations fécales, avec ses odeurs révoltantes. Veut-il remuer le couteau dans quelle plaie? C’est plutôt lui qui se réveille en retard dans le traitement de ce dossier. Quant à nous, nous savons qui étaient les commanditaires tapis dans l’ombre.
À cette époque, ce sont ces mêmes médias qu’ils ont utilisés pour diaboliser le président Gbagbo, alors quel message veut-il faire passer au président Alassane Ouattara? Qu’il va subir les mêmes revers que le président Gbagbo ou, on retient quoi? M . Robert Bourgi, seuls les aveugles et les sourds n’ont pas su qui étaient les commanditaires de ces tristes moments, nous rappelant ces morts inutiles qui ne reposeront jamais en paix, parce que, jusque-là, avec ces justices à deux balles, la vérité ne triomphera jamais. En voulant remettre ce couvert, il s’attend à quoi?
Que les ivoiriens se jettent encore dans les rues pour vouloir tuer Alassane Ouattara ? Ne sont-ils pas fatigués d’inciter les africains à s’entretuer ? Et il y en a encore qui jubilent parce qu’il a parlé et puis après? Voilà la CPI qui ferme ses portes pour quitter la Côte d’Ivoire, qu’est-ce qu’il dit à ce propos? En plus, n’a-t-il pas fini de trahir tout le monde sur son chemin? La mort est un passage obligé pour tout être humain. Le jugement dernier est divin et chacun y passera. Qu’est-ce qu’il en sait du génocide rwandais? Qu’est-ce qui sait aussi de l’assassinat du guide libyen, Khadafi? C’est tout récent et les présidents français qu’il cite, étaient au pouvoir. Qu’il nous dise jusqu’où ils ont entraîné leur macabre volonté à l’égard des ivoiriens, parce qu’ils veulent aussi jeter le président Alassane Ouattara aux gémonies.
Aujourd’hui, de manière douloureuse, les ivoiriens ont passé l’éponge tout en sachant que c’est la France et ses autorités qui ont semé cette haine dans leur cœur. Alors Bob, vraiment pour une fois, il faut nous épargner vos bûchettes d’allumettes qui pourront incendier la Côte d’Ivoire. Le président Gbagbo est sorti de la prison, cette prison de merde et de honte, il est sorti et vaque à ses occupations.
Les ivoiriens ne veulent plus que des systèmes politiques mafieux viennent troubler leur quiétude. Il peut se rendre à la Haye afin que cette juridiction néocolonialiste réveille le dossier en le prenant pour le second rempart qui connait les coupables. Non, Bob, il faut nous prendre au sérieux car nous ne sommes pas vos animaux et vos vaches à lait. Voilà, c’est pour tous ces constats que nous les africains avons pris nos responsabilités et ne plus rien attendre de la France-Afrique.
64 ans et aucun à pays qui parle la langue française n’est sorti pour s’afficher avec sa dignité, sa fierté et en voulant faire croire que la France est un eldorado, ces milliers de jeunes africains dont leur espoir est cramé par la cruauté de ce système,vont mourir dans les eaux et il n’y a personne pour taper du poing sur la table. Ne venez plus causer des torts aux africains pour revenir quelques années vous servir de leur malheur pour vous enrichir à travers des livres de requiem.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com