lundi, avril 21, 2025
A LA UNE AFRIQUE

Gabon: Pour une fois dans l’histoire de ce pays, on assiste à une franche campagne présidentielle.

Pour une fois dans l’histoire politique du Gabon, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’une élection présidentielle a été animée. Le président Oligui Nguema, donne envie d’être un vrai patriote. c’est une sincère campagne présidentielle qui donne l’allure d’un grand retour aux fondamentaux de sortie de crises.

On peut tout dire, ou tout critiquer, mais nous qui avons suivi des campagnes gabonaises, celle-là, est plus animée. Le candidat Oligui Nguéma n’a pas d’ adversaire qu’on ne se le cache pas. Là où il nous a épatés, c’est quand il s’est rendu au bord d’une rivière où les pêcheurs ont élu leur domicile, a passé la nuit avec eux et les rassurer de sa ferme volonté de revoir leurs conditions de travail, tout les suppliant de ne pas pêcher à cet endroit, sinon plus tard, il n’y aura plus de poissons. Il ne dépasse jamais un village sans y mettre les pieds pour saluer ses parents pour leur donner cette importance qu’il fait tout ça pour eux.

Nous avons cru que son coup d’état était un coup d’état de palais, mais si c’est le cas, il risque d’échapper à ses mandants. Son discours est poli, rassurant et surtout tourné vers l’amélioration des conditions de vie de ses compatriotes, en plus, ils ne sont pas nombreux pour le partage des richesses que Dieu leur a donné. Il saura faire la part des choses et comme il le dit, sa transition est la seule qui est appréciée au monde et c’est vrai. Il n’a pas tué, sauf qu’il a mis à l’abri les faussaires qui ont abîmé le développement de son pays des décennies durant. Quelle complicité!

Que dire de ses majestueux pas de danse, de sa voix d’un chef d’orchestre et son sourire qui ouvre de nouvelles perspectives d’espoir pour un Gabon qui va prouver. Du treillis au costume, surtout dans ses tenues légères souvent portant sa propre cassette à son effigie, pour le moment, on peut lui prêter les bons Dieux sans confession.

Le Gabon sort enfin la tête de l’eau. Il ne dépendra plus de l’emprise extérieure. On comprend les raisons pour lesquelles, il a préféré lui-même briguer la magistrature suprême de son pays, pour indiquer le chemin d’un vrai développement. On ne sait plus comment l’appeler, général ou camarade président, mais il affiche une telle offensive rassurante que, pour une fois, il ne faudrait pas qu’après, on vienne nous dire qu’il a triché pour se hisser au perchoir. 

Il peut se rapprocher de ses frères du Sahel et s’inspirer sur le modèle du président burkinabé Ibrahim Traoré, dont les deux ont des similitudes qui a mis sa vie au service de son sacerdoce. Si l’Afrique pouvait avoir plusieurs militaires pour redresser tous ces torts que l’impérialisme lui a causée pour arracher honneur, dignité la vraie indépendance, les africains compteraient désormais dans les grandes décisions. 

Ce que nous proposons par contre au candidat Oligui Nguéma, s’est d’ouvrir son pays sur le modèle des pays du Sahel qu’il n’ont pas attendu 12 à 14 h pour casser les portes de l’emprisonnement et tenter vaille que vaille, d’offrir le meilleur à leurs concitoyens. On attend le verdict des urnes. Bonne chance au Gabon surtout au candidat Oligui Nguema

                                         Joël  ETTIEN  

                          Directeur de publication : businessactuality.com

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