samedi, février 8, 2025
A LA UNE AFRIQUE

Ghana: Quelle élégance comme leçon démocratique!

Quelle élégance! Quelle démocratie! Quelle leçon de stabilité le Ghana vient de montrer à la face du monde? Non seulement organiser une élection présidentielle, faire connaître les résultats le même jour et en plus, le perdant appelle le gagnant pour le féliciter, faut-il s’appeler ghanéen pour réussir une telle prouesse? Est-ce parce qu’ils sont anglophones qu’ils réussissent ce que les autres peinent à faire?

Les américains ont fait de l’élégance, mais comme ils sont loin de l’Afrique et qu’on ne pouvait pas songer, que cette belle démonstration pouvait voir le jour en Afrique, on est même en droit d’apprécier et de féliciter les ghanéens.

On se souvient de ce qui s’est passé aussi au Sénégal où, le couple Sonko-Bassirou a fait comme merveille de démonstration démocratique. Les ivoiriens en rêvent car il ne se passe jamais d’élection chez eux, sans qu’il y ait des morts, des grabuges. Au Sénégal comme au Ghana, on va assister à des passations de charges entre le président sortant et celui qui prend les reines.

Est-ce que comparaison est raison? Et même, si on ne s’appelle pas ghanéen, sénégalais dès qu’on s’appelle ivoirien, où est la différence entre l’élection des autres et celle que les ivoiriens vont organiser dans 12 mois?

Quand on a la sagesse, on prend ce qui est bien chez les autres pour l’expérimenter chez soi, mais, pour tous les ivoiriens qui ont vécu les affres de la guerre civile à cause d’une élection que les autres organisent dans la joie et l’allégresse, des gens sont venus partout pour semer la terreur. Faut-il que l’on le rappelle tout le temps aux ivoiriens?

Tel que ça s’en va, on n’est pas sûr que le pire avant, pendant et la fin où les résultats seront proclamés, il n’y ait pas d’incidents graves, ce qui veut dire qu’on ne veut pas se servir des autres pour marquer le temps ivoirien.

Qu’on fasse pareil ce que les autres font et qui les rend dignes et enviés des autres car une élection présidentielle n’est pas un champ de tir pour provoquer la guerre.

Dans nos prochaines parutions, nous ne cesserons d’attirer l’attention des autorités politiques au pouvoir d’épargner le cauchemar et le traumatisme aux ivoiriens. C’est fort de cette expérience que l’est ivoiriens reprendront goût à cette politique à laquelle ils ne croient plus, à se souvenir de l’enrôlement qui, malgré tous les appels, ils sont restés chez eux. Sinon pour une population de plus de 30 millions d’habitants comment on n’arrive pas à enrôler plus de la moitié, c’est qu’il y a un problème que tous voient, mais personne n’ose en parler, les raisons, chaque camp le sait et feint de pas le voir et la Côte d’Ivoire sera toujours dernière dans cette classe où elle pouvait pourtant y briller.

                                     Joël  ETTIEN 

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