Guinée-Bissau, la CEDEAO contre le régimeA LA UNE AFRIQUE 

Guinée-Bissau: A quel jeu veut jouer la CEDEAO dans ce jeune pays?

A quel jeu veut jouer la CEDEAO en Guinée-Bissau ?

Que veut la CEDEAO à la Guinée-Bissau

Le président sorti de la Guinée Bissau, M. Mario Vaz a fait sa passation de charges sans qu’il ait produit un communiqué d’avoir un couteau sur la gorge ou un pistolet sur sa tempe. Depuis une semaine, le gouvernement présidé par le président Mario n’est plus aux affaires, les ayant passées au nouveau président élu, le Général Umaro Embalo. Peu importe le lieu, en Côte d’Ivoire, c’était à l’hôtel du Golf que le président Ouattara avait prêté son serment. Donc, ce n’est pas nouveau et la CEDEAO le sait.

En plus, je crois que la CEDEAO faisait partie des observateurs de ces élections qui se sont déroulées en Guinée Bissau, dont ses experts les avaient confirmées pour leur bon déroulement. En sus, faisant partie des observateurs internationaux à certifier la conformité de ces élections, pourquoi elle a laissé trainer les choses pour qu’elles s’enlisent ?

La CEADEAO joue à quel rôle exactement en Afrique de l’ouest ? Si tel qu’elle est neutre, impartiale et arbitre, pourquoi avoir fait attendre pour créer, les conditions de la chienlit, des colères qui peuvent déboucher sur des conflits en Guinée Bissau ? Elle a décidé de se rendre à Bissau voici, le courrier qu’elle a adressé au premier ministre du gouvernement du président Mario Vaz.

Désordre orchestré contre le pouvoir d’Embalo

En quelle qualité le président de l’assemblée s’autoproclame président de la république? Pourquoi la France valide ce désordre avec ses médias ? On y avait annoncé un putsch en provenance de la Côte d’Ivoire, qui serait déjoué par les renseignements généraux de la Guinée-Bissau. On donne du faux espoir au perdant Simoes Pereira pour retarder son pays. Il faut arrêter tout ça.

Le premier ministre en Guinée-Bissau a quelle fonction élective, pour que la CEDEAO lui adresse un courrier officiel, sans passer par le président qui l’a nommé ?

Maintenant que le président élu a prêté son serment, officialiser son gouvernement, si la CEDEAO le remet en cause au profit du camp perdant, n’est-ce pas là, les germes d’une guerre civile qu’elle sème ? Pourquoi vouloir rendre ce pays ingouvernable ?

Si la CEDEAO n’arrive pas à prendre ses responsabilités face à des élections qu’elle-même a certifiées, est-ce à dire qu’elle reçoit ses ordres de l’extérieur, si oui de qui, pour qu’elle se comporte de cette manière ignoble ? Depuis que le président Embalo a prêté son serment, les médias français n’arrêtent de faire croire qu’il fait un coup de force, pourtant, il a bel et bien participé à ces élections, en tant que candidat et de toutes les réclamations, il a été donné vainqueur.

Il n’y a pas de crise postélectorale en Guinée-Bissau, mais pourquoi, la CEDEAO en crée ?

L’instabilité de l’Afrique francophone, serait-elle du goût de cette organisation sous-régionale ? Non, quand on t’envoie, il faut savoir t’envoyer, donc la CEDEAO doit revoir son mode de fonctionnement pour éviter la honte à l’Afrique francophone. N’a-t-elle pas assez à faire avec ces terroristes et djihadistes qui tuent à visage découvert dans certains de ces pays africains ? Elle fait quoi pour ces pays livrés à ces morts que de venir se bander les muscles sur des élections démocratiques organisées dans ce jeune pays.

Ce groupe d’experts qui se rend à Bissau, y va-t-elle pour confirmer le pouvoir du président élu ou remettre tout en cause pour faire reprendre tout le processus électoral et pour satisfaire qui ? Le peuple guinéen a choisi librement son président, pour conformer sa souveraineté, tous ces remus ménages riment à quoi ? La France qui a déployé ses médias pour discréditer et salir le nouveau président Embalo, elle cherche quoi à la fin, dans ce pays ?

Il faut rendre ce qui est simple, simple et éviter des scandales pour éliminer des vies humaines. Pourquoi, il faut forcément attendre que toute la communauté internationale reconnaisse le nouveau président pour valider sa victoire ? Elle est où cette communauté internationale qui grossit en Afrique noire et pas ailleurs ?

Si déjà le président sénégalais M. Macky Sall, l’a reconnu, la France veut quoi en actionnant tous ces manèges ? Peut-on pour une fois éviter le syndrome de la crise postélectorale ivoirienne à la Guinée Bissau ? Elle n’a que 2.5 millions d’habitants. A cette allure, combien de bissau-guinéens désire tuer cette communauté internationale ?

                                                                         Joël ETTIEN

                      Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment