Guinée Bissau: Que craint le camp de l’ex-président Simoes Pereira?
Il faut que le camp de Simoes Pereira accepte la voix des urnes et arrête d’infantiliser la Guinée Bissau.
Pourquoi tant d’agitation des hommes de Simoes Pereira?
Pourquoi tant de vacarme pour une élection présidentielle qui devrait être saluée par les bissau-guinéens et les africains, devient du coup, une victoire à suspicion ? A quoi bon vouloir toujours rabaisser les efforts quand il s’agit des africains ? Qui a intérêt à ce que ce petit pays, longtemps perturbé et désorganisé, de retrouver la paix, la stabilité pour amorcer son développement ?
Les organismes qui ont régi, organisé et surveillé ces élections présidentielles, ont tous reconnu le travail remarquable de discipline accompli par les bissau-guinéens.
Le président sortant M. Simoes Pereira qui reconnait avoir accompli un travail d’assurance, gagnerait à saluer son frère qui est sorti vainqueur des urnes et se mettre à la disposition de son pays, si tel qu’il l’aime tant. Pourquoi, ce qui se passe chez les autres, serait-il proscrit en Afrique ? Au Ghana, il y a des anciens présidents qui se retrouvent autour du nouveau président pour l’écouter et l’aider. Pourquoi, M. Simoes Pereira refuse d’être la bibliothèque, le garant de stabilité pour son pays?
Aux USA , en France, on retrouve des anciens présidents qui se promènent tranquillement, en se mettant au service de leur pays. Pourquoi en Afrique, c’est un crime d’être un ancien président ?
Que craint le camp Simoes Pereira?
De quoi, l’équipe de M. Simoes Pereira et lui-même redoutent pour attirer la mauvaise attention sur eux ? Non, les bissau-guinéens doivent-être rassurés, encouragés, soutenir et redorer l’image de leur pays.
Même si, certains candidats africains pensent qu’un président en exercice ne peut jamais perdre des élections, quand il est au pouvoir, ce sont des vieux clichés dont il faut s’en départir. Le président Umaro Embalo ne donne pas l’intention de juger quiconque, bien au contraire, il souhaiterait que tous les fils et filles de ce beau pays, se mettent ensemble pour construire leur nation. De quoi, M. Simones Pereira a-t-il peur ?
Il faut donc arrêter d’infantiliser ce pays de Guinée Bissau et l’aider à actionner son développement. Partout où des médias étrangers fouinent leur nez, c’est que la suite ne les arrange pas, mais faut-il faire plaisir à des étrangers au détriment du peuple, premier bénéficiaire de ses propres richesses ?
Il faut arrêter ce spectacle puant de haine, de jalousie que le camp de M. Simoes Pereira offre au monde entier parce qu’il a perdu les élections qu’il a organisées. Tout est à son crédit pourtant de montrer sa maturité politique et sa hauteur de vue pour renforcer la démocratie qu’il a imprimée dans son pays.
Le pouvoir appartient au peuple
La fonction de président de la république émane du peuple qui lui confie son destin et non une fonction d’Hippocrate.
Est-ce à imaginer qu’il serait prêt à se venger parce qu’il a perdu ? Pourquoi s’être battu pour apporter la stabilité dans son pays ? Pourquoi refuse-t-il de rentrer dans l’histoire de son pays que de suivre toujours les occidentaux qui ne voient que leurs intérêts ?
Si ce n’est pas la ministre Odete Semelo qui mijote des coups, c’est maintenant le président sortant Simoes Pereira qui manifeste cette rage de vengeance. Faut-il aller de vengeance en vengeance pour un pays qui a trop souffert ?
Il faut qu’ensemble, ils se donnent la main pour construire leur pays qui a toutes les richesses pour donner aussi les chances à la jeunesse qui crie et qui veut participer au développement de son pays. La jeunesse a besoin d’un président qui va leur offrir la chance de vivre et si Emablo incarne cette vision, laissez-le appliquer son programme de société.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
