Le premier ministre Hamed Bakayoko va bienINVESTIGATION 

Hommage à Hamed Bakayoko: Deux ans déjà !

Il y a deux ans disparaissait celui en qui tous les ivoiriens espéraient poser leurs espoirs. Il y a deux ans que le golden boy, de manière tragique, tirait sa révérence au grand émoi de tous. Ça va tellement vite et nous sommes déjà à deux ans. Quand on a été utile pour les autres, on ne meurt pas, mais on fait des rappels. Il y a deux ans vraiment que Hamed Bakayoko a quitté le monde des méchants pour se retrouver tout seul dans un trou et que son âme soit dispersée dans les méandres des souvenirs.

Est-il opportun de dire qui, il était pour les ivoiriens surtout pour les africains dont les artistes du monde entier ? Deux ans, ce n’est pas deux jours et Hamed Bakayoko comme, un soleil qui se fixe à l’horizon, regarde avec le sourire ceux qui lui ont été fidèles, aimés, trahis et jalousés. Comme des tatouages, il est fixé sur le corps et l’esprit de chacun et pour ceux qui avaient eu cette chance de bénéficier de ses largesses, continuent de le chercher dans le silence de leurs prières, mais il est parti.

C’est parce qu’il est parti qu’on ne veut pas admettre, mais effectivement il est parti et on ne le reverra plus, si ce n’est pas dans les esprits et les images chaudes de son existence. Souvent !

Dans la vie, celui qui sème le vent, récolte la tempête, mais Hamed Bakayoko a semé la joie et l’assurance et son souvenir sera et restera éternel. Il a encore rassemblé du monde pour des prières, qu’elles soient sincères ou pas, Hamed Bakayoko dort désormais dans le caveau familial. De là où il est, il est difficile pour lui de nous servir car, il s’est refait une nouvelle vie, un beau monde, autant de show et de calme.

L’homme n’est rien, mais Hamed Bakayoko a été pour beaucoup et voir autant de chaleur entourée son départ, si c’est un méchant qui a commis cet acte, il serait déjà mort lui aussi, pour ce gros regret. Si c’est aussi une mort naturelle, ce qui est sûr, il n’est plus de notre monde.

On le pleure. On n’arrête pas notre inspiration comme si elle était télécommandée par lui, pour dire qu’il avait encore du temps à prouver pour son semblable. Mais les grands hommes partent trop tôt. Pour mémoire, Bob Marley, DJ Arafat, Roger Fulgence Kassi et j’en passe et c’est quand le serpent meurt, qu’on voit sa vraie taille.

Deux ans qu’il nous a quittés mais comme il était allé en mission et qu’on l’attend pour scander sur son parcours: « Hamed, Hamed, Hamed » et debout avec son imposante taille, il salue les uns et les autres sur les artères sont bondées de monde. Hamed est parti et c’est pour toujours. Hamed, homme de devoir et de mission, repose en paix. Et l’année prochaine, reviens nous inspirer comme tu le fais en ce moment. Je pensais rencontrer Yolande et les enfants, mais tu n’es plus là et ce n’est pas si évident.

Adieu, Adieu, Adieu, le golden boy et je verrai si le président Ouattara, ton père fidèle papa, pourrait disposer d’un temps, pour nous dire ce que représente ton temps pour lui.

                              Joël ETTIEN

  Directeur de publication: businessactuality.com

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