Houon Didier alias DJ Arafat, 5 ans après, toujours dans les mémoires.
Le 12 Août 2019, une triste nouvelle s’est abattue sur la Côte d’Ivoire et partant sur toute l’Afrique, à l’annonce du décès de la star interplanétaire, Houon Ange Didier alias DJ Arafat. À chaque 12 août, l’endroit où la moto lui a arraché la vie, les milliers de fans de l’artiste se donnent rendez-vous pour commémorer la date de son décès.
Ainsi, à Cocody-Angré 7e tranche, la rue où son décès s’est produit, tout le quartier est barré qui reçoit ces milliers de fans appelés la chine, ceux-là, ne pourront jamais oublier leur symbole qu’ils commémorent comme s’il était encore vivant. L’artiste repose au cimetière de Williamsville où son portrait surplombe tous ses voisins. Dj Arafat a marqué la musique ivoirienne et comme, on l’a enterré, c’est comme ça, on fête son anniversaire. Les motos, vélos dans l’après-midi, paradent dans cette rue et c’est quasiment la fête, dans le bruit.
Personne ne voulait admettre le décès de Didier Houon dit Arafat, ce 12 août 2019. On avait tous cru à un fake news, mais au fil du temps, les rumeurs deviennent instantanées et confirment la réalité, hélas, la triste réalité.
Le lendemain, c’est-à-dire le 13 août, l’affaire prend une tournure politique et le premier ministre d’alors, Hamed Bakayoko, prend les choses en mains. Jamais de mémoire d’homme, l’ampleur des obsèques de DJ Arafat ne se sont jamais vues pareil.
Le cercueil exposé au milieu du stade Félix Houphouët Boigny, qui refusait du monde, tellement, le nombre de fans et de curieux voulaient associer leur présence pour accompagner celui qui est resté gravé dans les mémoires comme Michael Jackson, Jésus Christ, Mohamed et j’en passe.
Dans la lourdeur et la grosse tristesse, les pleurs et les larmes se conjuguaient dans des émotions que seuls, ce jour-là, ses chansons se mélangeaient dans cette foule immense. À tour de rôle, on faisait le tour de son cercueil exposé au milieu du stade et beaucoup ont cru qu’il n’y était pas, parce que, jusqu’à l’heure de son inhumation, tout le monde croyait à un miracle.
5 ans qu’il est parti. 5 ans que tout le monde se souvient de lui. Comme on le dit souvent, un artiste ne meurt jamais car sa discographie parle toujours en son nom et réveille les méninges. Il y a des minis-cars qui ont posé son portrait derrière leur voiture pour le magnifier et lui témoigner affection, soutien et souvenir.
S’il avait porté un casque, il ne serait pas mort sur le coup, mais hélas, il était un symbole, un mystique, un extra et il est parti trop tôt à l’âge de 33 ans, l’âge du départ des grandes célébrités mondiales. Il était parti et plus tard, son plus grand fan, celui qu’il appelait affectueusement papa, le premier ministre, le maire de la commune d’Abobo, Hamed Bakayoko, l’a rejoint et nous sommes sûrs que ce soir, ils ne dormiront pas, ils feront le show au son de ses titres comme « Djessimidjeka » ou encore « Moi je gagne temps », mais on retient une chose, un artiste est immortel et aujourd’hui, on se souvient de l’artiste DJ Arafat, à qui nous disons « salut à toi l’artiste ». Tu n’as pas vécu inutile et ton nom restera à jamais gravé dans les mémoires.
Quand on a vécu utile, on devient éternel, comme Jésus Christ, Mohamed, Bob Rasta Marley, Mohamed Ali, et j’en passe. Tu as fait ton temps et il appartient au temps de te faire et c’est ce qu’il fait. Ton décès a attristé mademoiselle BROU Marie-Angèle depuis Nanterre, qui refuse de croire que tu es devenu un rêve éternel.
Ta tombe est devenue aussi un lieu de pèlerinage où tous les jours, tes fans passent te faire un coucou. Repose en paix valeur et on se dit à l’année prochaine, à la même date.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com