Il faut à la fois du socialisme et du capitalisme au pays pour amorcer son développement.
Le constat que nous faisons à partir des schémas que les autres pays ont emprunté pour atteindre leur but, l’Afrique doit s’en servir, le mélange du socialisme et du capitalisme. La Chine se plaît dans ces deux mélanges et elle s’en sort très bien qui figure parmi les grandes puissances de ce monde. La Russie en a fait pareil car on ne peut pas vouloir du bien d’un peuple en le spoliant de toutes ses matières premières, sans lui apprendre les techniques de la transformation de ses matières premières.
Nous avons plus de 70 ans de coopération avec la France, où en sommes-nous? La France qui est le tuteur de plusieurs pays africains n’a rien laissé comme héritage technique à ces pays-là, si ce n’est tout prendre sans rien laisser, le pillage et son immixtion de la politique interne de ces pays africains. Le résultat est tangible et visible. Certains pays qui ont subi les mêmes agrégats, et qui ont réussi à faire partir la France de sa ligne de mire, se sont développés, en transformant par eux-mêmes, leurs matières et aujourd’hui, ils comptent parmi les grandes nations.
En Afrique, devenir grand dépend de la volonté de la France qui, elle-même a aussi ses soucis, mais comment mettre un enfant au dos quand on a des difficultés à marcher? C’est pourquoi, il est plus qu’idoine, nécessaire que l’Afrique arrive à comprendre son retard et servir du cas des autres pour amorcer son plan de développement. Fort heureusement , elle a des fils qui sont épris de connaissance à tous les niveaux et qui leur suffit à faire le bilan, les interpeller à se mettre ensemble et le tour est joué.
En Côte d’Ivoire, ils doivent remercier les dieux de leurs avoir commis des fils et cadres qui ont fait ou qui font toutes ces écoles de développement. On parle de Ahoua Don Mello et de Tidjane Thiam. Le premier est à l’école des socialistes chevronnés qui ont su allier leur système socialisant au capitalisme et ça marche, comme la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, qui forment aujourd’hui, les BRICS et de l’autre côté, Tidjane Thiam, l’homme des capitalistes. Les deux semblent avoir compris le fonctionnement de ce monde au détriment de l’Afrique et qui peuvent converger leurs deux savoirs et proposer mieux à la Côte d’Ivoire qui traîne encore les pas hésitants pour retrouver le chemin d’un modèle développement à elle.
La France fonctionne avec la dose du socialisme et du capitalisme sauf qu’elle pille tout en Afrique sans lui laisser quoi que ce soit. Les deux dignes fils, Ahoua Don Mello et Ti-djane Thiam, devenus cadres internationaux, ayant les mêmes parcours professionnel et politique peuvent s’entendre sur leurs différents idéologiques pour désagréger le mal dont souffre leur pays. Un Thiam se frottant aux capitalistes de ce monde et un Ahoua Don Mello qui a été consacré, Monsieur Afrique des BRICS, qu’est-ce que veut le peuple?
Nous n’arrêterons pas d’attirer leur attention sur la cause commune et aller dans ce sens. Si toutefois, les deux se mettaient d’accord sur leur désaccord, la Côte d’Ivoire en moins de 10 ans, rentrera dans le cercle fermé des pays développés. Qu’ils en fassent l’expérience et on verra. C’est pourquoi, nous n’arrêtons pas d’attirer leur attention sur leur union, ce tandem qui peut propulser le vrai développement, car on n’a pas besoin d’un coup d’état militaire, en Côte d’Ivoire pour retarder les choses. Ainsi, nous lançons à nouveau, un appel à tous les ivoiriens d’essayer ce schéma, Tidjane Thiam, l’homme des capitalistes et Ahoua Don Mello celui des socialistes-capitalistes et revenez dans 10 ans, nous en dire, ce que ce résultat aura donné aux ivoiriens. C’est pourquoi, il faut les encourager à ce binôme.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com