Comment peut-on produire de cadres consciencieux et responsables, si les élèves et étudiants ivoiriens sont animés d’esprit rebelle? Le système éducatif ivoirien ne peut pas produire de bons résultats tant que cet esprit rebelle continuera d’animer les élèves et étudiants ivoiriens. Ils prennent pour ainsi dire des raccourcis qui les rattrapent soit à la fin et au milieu de leur passage souvent illimité dans les universités. L’enfant a pris la place des parents et l’autorité parentale qui devrait agir sur ces élèves et étudiants, s’est inversée pour laisser libre court aux enfants de faire ce qu’ils ont envie de faire, seul le résultat compte.
Pour dissoudre cette FESCI, a-t-on besoin de supplier les étudiants? Comment peut-on espérer produire de bons résultats dans ces conditions démissionnaires de tout le monde? Chaque régime s’est servi ou se sert de cette milice pour espérer tenir cette frange de la population en jachère. Comme pour dire que la chance pour faire agir, demeure mince et quand ça pète, on ne sait pas qui incriminer et l’éducation scolaire et universitaire va de mal et pis.
Il faut avoir le courage de dire aux enfants qu’ils sont nés de parents qui s’occupent de leur parcours scolaire et universitaire, par des finances onéreuses et que tout élève ou étudiant qui dérape, doit subir des sanctions à commencer par le domicile familial pour définir selon la gravité de la faute, la sanction sévère pour permettre à l’état et aux parents d’obtenir de la satisfaction et le calme.
Une partie de la population se frotte la main parce qu’elle n’a pas d’enfant ou ceux des parents qui ont les moyens, ont extirpé leurs enfants de ce foutoir pour aller les inscrire loin de la patrie et le reste qui regarde, passe. La division qui consiste à éloigner les populations afin de mieux les gouverner, se ressent aussi dans les universités car voilà, des situations qui devraient inquiéter tout le monde, c’est seulement les ministères concernés qui s’en offusquent. D’ailleurs, quelles sont les raisons qui bloquent la mise en place des résolutions qui ont été retenues pour les assises sur l’éducation nationale ivoirienne?
Il faut dissoudre cette FESCI, point de lui faire la concession pour lui donner des nouvelles portes de sortie pour lui permettre de prospérer. Il faut la dissoudre sinon, elle sera un autre bras armé pour les élections à venir.
Le mal que vit ce système éducatif ivoirien, si on veut louvoyer sur les grandes décisions qui indiquent que cette FESCI est en fin de règne, point lui redonner une nouvelle vie car, un violent reste un sadique, pour fragiliser le développement de la Côte d’Ivoire. Il faut dissoudre cette milice, si les étudiants veulent former des syndicats de revendication, les étudiants ne sont pas des salariés mais boursiers du fruit des contribuables ivoiriens, ils ont donc l’obligation de produire les résultats, parce que la nation a besoin de leur qualification pour tenir la dragée haute.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com