Le président Alassane et Hamed BakayokoA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Le président Alassane Ouattara peut-il laisser s’installer le doute entre lui et Hamed Bakayoko?

Le président Alassane Ouattara peut-il favoriser l’installation d’un doute entre lui et son fils, son dauphin, Hamed Bakayoko ? Même quand on dit, qu’en politique, il n’y a pas de sentiments et c’est le domaine des coups bas, il y a tout de même aussi, la reconnaissance et la fidélité.

Infidélité du premier ministre Hamed Bakayoko envers le président Alassane Ouattara ?

A la suite d’une sortie du sulfureux Christ Yapi, qui informe le président Alassane Ouattara, de ce que son premier ministre serait entrain de faire comme si c’était dans son dos, tout laisse à croire que M. Hamed Bakayoko serait un traitre et prêt à tout, pour casser du sucre sur le dos de son mentor, le président Ouattara. Entre-autre, vouloir entretenir un rapprochement entre le FPI et lui, pour ne citer que cet exemple. Où est le problème ? Depuis combien d’années que les ivoiriens sont dans le tunnel sans trouver d’issue ?

Pour ceux qui savent lire entre les lignes et interpréter les signes, M. Hamed Bakayoko est entrain de faire un travail formidable d’unité nationale. Il veut rassembler tous les ivoiriens et toute la Côte d’Ivoire, lui-même fils de ce pays. Bien au contraire, c’est un travail à encourager puisque la fracture sociale est trop profonde et on ne peut pas voir et ne rien faire.

Comme une fourmi, il abat les cartes pour permettre à son père le président Alassane Ouattara, d’ajuster les bords. Est-ce que lui-même Ouattara, voudrait gouverner sur autant de tensions sociales, qui peuvent susciter des frondes sociales ? Qui peut se sentir à l’aise dans une société divisée ?

Le coup de fil qui a eu entre le président Gbagbo et son fils Hamed Bakayoko, était l’œuvre du défunt Sidy Diallo, qui voulait ce rapprochement. Mais juste après l’acte, M. Hamed est allé rendre compte au président Ouattara qui l’avait félicité à cet effet. Aujourd’hui, le président Gbagbo vient d’avoir ses deux passeports et ils sont entrain de s’organiser pour son retour.

Aujourd’hui, relation valant mieux que des diplômes, si le premier ministre ivoirien, qui n’a plus le temps de voyager à cause de ses fonctions prenantes, il reçoit des sommités et célébrité en terre ivoirienne, c’est tant mieux. D’ailleurs, c’est le souhait de son mentor de le voir entretenir ses propres réseaux que de vivre sous son ombre.

Quand on regarde le temps, les président Bédié, Gbagbo et bientôt Ouattara, sont en voie de prendre leur retraite, faut-il attendre qu’ils s’en aillent pour se positionner ? Si M. Hamed Bakayoko l’a compris et s’est mis dans une bonne école pour apprendre, il faut l’encourager et éviter de susciter l’installation du doute entre lui et le président Alassane Ouattara.

Hamed Bakayoko, se bat pour unir tous les ivoiriens et toute la Côte d’Ivoire, est-ce un crime ? Bien au contraire, le président Alassane Ouattara qui a décelé en lui, les qualités d’un rassurant remplaçant, doit lui ouvrir toutes les portes de la confiance, dans son entourage, il n’y a pas plus de fidèle que Hamed Bakayoko dont à un moment, on lui avait prêté l’homme de tous les coups.

La Côte d’Ivoire a besoin de se rapprocher des ivoiriens qui souffrent de la guéguerre de ses leaders politiques, dont certains fils politiques du président Houphouët Boigny, qui ont mis le feu dans l’héritage politique du vieux et si des jeunes comme les Hamed Bakayoko, arrivent pour l’éteindre, encourageons-les que de vouloir créer des suspicions et le doute entre eux. On sait qui on quitte, mais on ne sait jamais, qui on rencontre.

                                                      Joël ETTIEN

                        Directeur de publication : businessactuality.com

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