Les forces de l'ordre passifs en Côte d'IvoireCÔTE D'IVOIRE 

Insécurité: Est-ce que le pouvoir a pu retirer les armes des mains des rebelles ?

Est-ce que le gouvernement ivoirien a pu retirer toutes les armes que les rebelles possédaient pendant la guerre? Le doute sur sa fonction du gendarme qui tiré sur le chauffeur de taxi communal, enrichit les conversations.
Des bruits nous parviennent sur l’assassinat du chauffeur de taxi communal de Yopougon qui a vu la ville paralysée par les transporteurs, nous indiquent que celui qui a tiré sur ce dernier n’est pas un vrai gendarme. Mais s’il n’est pas gendarme, comment se fait-il qu’il détient une arme sur lui ? 

Certains observateurs s’interrogent sur ces détenteurs d’armes illicites qui font des victimes sur le territoire ivoirien. Ont-ils des permis de port d’armes? Si oui, sont-ils autorisés à les utiliser contre des innocents? En tout cas, beaucoup d’ivoiriens se demandent si ces guerriers d’un temps, ont déposé leurs armes?

En même temps, les habitants de Yopougon voudraient être situés et ne souhaitent pas que ce crime soit mis dans les placards et surtout impuni. Comment un vrai gendarme peut-il porter son arme, en tenue civile et tirer sur un chauffeur pour un problème de monnaie ? Les vrais gendarmes, nous rétorquent qu’un vrai qui a fait la formation, ne peut pas avoir la gâchette aussi facile que celui qui a tiré sur le pauvre Fofana.

Les quelques gendarmes nous disent en gardant l’anonymat qu’un vrai gendarme, ne peut pas avoir la gâchette aussi facile comme ce dernier qui a éliminé la vie du chauffeur. La peur s’empare des populations ivoiriennes surtout celles qui vivent dans la grande commune de Yopougon. En attendant la restitution des faits par le commissaire général du gouvernement Ange Kessi, les habitants de la cité de la joie prient pour que la vraie fonction du tireur leur soit libellée.

Joël ETTIEN
                              Directeur de publication: businessactuality.com

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