14 présidents invités par OuattaraCÔTE D'IVOIRE 

La candidature du président Ouattara en 2025, ne fait plus de doute.

Le RHDP a commencé à préparer les esprits pour la prochaine candidature du président sortant, Alassane Ouattara. Pourquoi, c’est dans le fief des agni d’Abengourou que le premier ministre, Patrick Achi, son futur directeur de campagne a choisi pour lancer le pavé dans la marre ?

De mémoire d’agni, aucun de ceux-là, ne s’est jamais porté candidat en ce qui concerne les présidentielles en Côte d’Ivoire, quand bien-même que rien ne les empêche, mais, l’agni n’est pas vorace et de par leur tradition, chez eux, on naît roi et chacun connaît  sa place. Est-ce ce dogme qui les adopte à ne pas viser si haut? Ils préfèrent être dans les antichambres pour donner des conseils que de s’afficher, surtout en ce qui concerne leurs femmes.

Le weekend dernier, une cérémonie d’hommage au président Ouattara s’est passée à Abengourou qui a pris l’allure d’une ouverture de campagne présidentielle. Les mots ont été bien choisis et le premier ministre Patrick Achi s’est positionné comme, l’élément central de ce parcours qui semble difficile, mais il n’a pas manqué de prouver à son mentor, que depuis dans une des capitales agni, puisqu’il en existe 4, il a lancé ce que tout le monde sait ou du moins, ce que les ivoiriens attendaient: l’annonce de la candidature du président Ouattara.

Est-ce que le premier ministre futur directeur national de la campagne du futur candidat de la 3ème république, a-t-il pressenti qu’en 2025, un agni se lancerait dans la campagne pour avoir choisi malicieusement la ville de la capitale de l’Indénié pour polir son discours au supplice d’accepter le président Ouattara qui souhaiterait à nouveau briguer un autre mandat ?

De toute évidence, la future envie du président Ouattara de vouloir rempiler, saute aux yeux de tout le monde. Il a réussi à endormir profondément son opposition qui se trouve dans un état comateux, très avancé mais aussi, la justice qui veille aux grains qui ne fait que condamner quiconque voudrait s’exfiltrer du groupe pour dire ou faire le contraire, et au dernier constat, l’éloignement et le désamour politique des ivoiriens de la politique telle qu’elle est pratiquée en ce moment. Ils se disent que tant que ces trois tenants de la vie politique ivoirienne sont encore en vie, Bédié, Ouattara et Gbagbo, personne n’oserait vouloir tenter à leur succession.

En Côte d’Ivoire, toute élection présidentielle est émaillée de morts, de destructions de biens publics. Ils le savent, donc, personne n’oserait se mettre au travers de ce maillon, pour se faire broyer, autant donc les laisser faire. Mais pourquoi forcément chez les agni que le futur directeur de campagne du futur candidat a souhaité trouver les mots justes, calculés, polis, pour dire aux ivoiriens que le président doit rester encore au perchoir ? Ont-ils eu le son qu’un des cadres de ce groupe ethnique se l’élancerait dans le jeu politique de haut vol? Et si c’était le cas, qu’est-ce qu’il adviendrait pour que toute la machine de guerre du futur candidat Ouattara se lance en groupe dans la capitale de l’indénié pour les supplier de ne point envisager troubler l’ordre du choix « divin » du RHDP ?

Ouattara sera encore candidat et ré-ré-élu et puis il n’y aura rien, donc autant le dire et la vie continue.

Quel ivoirien se fera encore tuer parce que Ouattara veut être président ? Seulement pour l’an 2025, il ne faudrait pas qu’il y ait encore des morts, comme le dit l’artiste reggae Ras-Billy dans sa nouvelle chanson: « élection sans effusion de sang », une élection doit être une fête et non une guerre.

Les agni en ont retenu la leçon, aucun de ses cadres ne s’y lancerait pour troubler la fête de la victoire du candidat Ouattara. Que la fête commence !

                                          Joël ETTIEN

              Directeur de publication: businnesactuality.com

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