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La France-Afrique: les dirigeants politiques, sous-préfets locaux ou élus du peuple?

Nous assistons à des scènes politiques sous nos yeux et le mutisme de nos « chefs d’état africains » me sidère. Les exemples de mon constat sont légion et suivez mon regard.
La France-Afrique continue d’éberluer et de traumatiser nos chefs d’état qui, au fur et à mesure du temps et des choses, démontrent qu’ils sont plutôt, des sous-préfets locaux au compte de la France en service en Afrique.
Il y a quelques mois en arrière, il y a eu un assassinat qui s’est produit en Inde, où une jeune congolaise s’est faite tuer par son petit ami mannequin indien.

Cet indien a vécu au Congo Kinshasa. Il y a fait ses beaux jours en fortune et en notoriété. Dans le fonctionnement de ses activités, il rencontre la jeune congolaise, avec qui, il donne vie à une petite fille. Il décide de retourner en Inde avec sa famille. Arrivée chez lui, il assassine la jeune congolaise. Cela a fait le tour du monde et jusque là, les autorités congolaises n’ont donné aucune réplique à ce vaste pays où les noirs sont les plus mal-vus et qui sont tués sauvagement comme des animaux. Les femmes sont violées avant d’être assassinées.
En Russie, chaque jour, un étudiant est tué parce qu’il est noir. Hier, un étudiant nigérien a été assassiné et son corps gisait dans la glace, pour une fois, les médias russes en ont parlé. Silence radio! Que fait la diplomatie africaine dans ces pays où les africains noirs sont mal vus? Les constats sont énormes et les noirs deviennent des bêtes sauvages à tuer, sans même que nos chefs d’état n’élèvent de la voix.
Politiquement, je suis ahuri et je tombe de mes rêves. De quoi, les français reprochent au candidat Macron? Si la France a peur de se regarder dans sa propre glace pour son passé tragique en Afrique, je dis que l’Afrique, n’est pas encore sortie de l’auberge. La seule erreur commise par le candidat Macron, c’est l’endroit et le lieu.

L’Algérie qui a obtenu son indépendance de haute lutte, n’a rien à voir avec l’esclavage. S’il avait choisi, la Côte d’Ivoire, le Gabon pour faire cette courageuse reconnaissance, je lui aurais dit bravo, mais, c’est en Algérie. Même si c’est en Algérie, qui ne sait pas que l’esclavage est un crime, et dont la France n’est que la seule responsable? Nous les africains, nous le savons, mais nous avons élu des chefs d’état qui ne servent que les intérêts français au lieu de revendiquer nos droits. Ce sont eux qui freinent la prise de conscience collective.
J’ai attendu et je n’entends aucun chef d’état africain emboîter le pas, quelle occasion qui va encore échapper au combat! Alors, sont-ils vraiment des élus africains ou des sous-préfets locaux en mission en Afrique pour servir les intérêts français?
Si les occasions se présentent et que personne ne s’en sert pour prendre la France à contre-pied, quand est-ce que, nos chefs d’état, feront connaître nos douleurs, nos regrets et nos connaissances? Décidément, on n’est pas sortis de cet esclavage, puisque dans leur tête, ils se considèrent comme tels, des esclaves, des temps modernes.
La lutte contre le franc CFA dont la jeunesse déplore ses méfaits et dégâts, quand j’entends le président ivoirien, se brocarder sur les plateaux des chaînes de télévision françaises à forte audience, soutenir que cette monnaie, est salvatrice pour le développement de l’Afrique, je suis tellement honteux et indigné d’être ivoirien. Pour un soi-disant économiste mondialement reconnu et médiocre en politique qui a enfoncé son pays dans l’extrême pauvreté, M. Alassane Dramane Ouattara, mérite-t-il encore d’être à la tête d’un grand pays symbolique comme la Côte d’Ivoire qui représente à elle seule plus de 40% de l’UEMOA?
Si le courage manque à nos chefs d’état, qui ferait monter notre voix sur les grandes tribunes?
Pendant que tout le monde entier se rend compte que la CPI (Cour Pénale Internationale) est une autre chaîne qui cadenassent les pieds des africains, c’est là qu’encore et toujours le même Alassane Dramane Ouattara soutient mordicus le maintien de son pays dans ce gouffre d’infamie. Quand, je les vois se suivre comme des canetons vers un cours d’eau, lui et son homologue sénégalais Macky Sall, les deux pédales de la France-Afrique en Gambie cautionnés l’installation du nouveau président M. Barrow, qui n’a pas attendu sa prise de pouvoir, pour venir au secours de cette CPI, je dis que l’Afrique, est mal partie et n’arrivera jamais. Comme souvent on le dit, le mal de l’Afrique réside en ses propres fils.
On a pris la Bible, leur bible pour en faire, notre outil de conscience, à quand la vraie prise d’éveil? Je vais réveiller de vieux démons, mais il faut bien qu’un jour, qu’on les réveille pour que nous puissions véritablement, savoir d’où, on vient et où on va sinon, pour les autres du monde, l’Afrique ne fait partie du monde.
Le premier président kényan Jomo Kenyatta disait et je cite: » quand les blancs sont venus en Afrique, ils nous ont demandé de fermer les yeux, quand nos yeux étaient ouverts, les blancs avaient nos terres et les noirs leur bible »
Joël ETTIEN
Directeur de Publication:

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