samedi, février 8, 2025
INVESTIGATION

Le modèle de démocratie imposé détruit l’Afrique.

L’alternance politique c’est quoi et la démocratie à l’occidentale, c’est quoi par rapport à l’Afrique. Cette démocratie telle qu’imposée par les européens peut-elle apporter la vraie stabilité en Afrique ?

Nous n’avons pas la science infuse, mais au regard des gros incidents qui meublent tous les cinq ans, les élections présidentielles en Afrique, nous estimons qu’il faut proposer d’autres sources de réflexion à ces choses-là qui sont plus mortifères que thérapiques.

Une alternance politique qui consiste à voter dans un pays dit stable qui se choisit un président, devrait être une joie, mais non, c’est plutôt, des pleurs. C’est une voie d’expérimentation que nous allons proposer qui n’a rien avoir avec leur démocratie à l’occidentale. D’abord le mode opératoire de ces élections, avec leur truc de la commission électorale indépendante, pourquoi les européens ne l’expérimentent pas? Ils savent que c’est du vent et qu’à la fin, c’est des contestations qui vont déboucher sur des crimes. Mais ils l’imposent aux africains, c’est purement pour diviser afin de les piller, mais comme les pseudo élus, vont devenir plus tard leurs marionnettes, ils laissent faire, mais ce n’est pas dans le but d’en lécher le développement.

Insensibles à ces milliers de morts et au coups tordus pour pousser à organiser des élections mortifères, tant que les africains n’ouvrent pas leurs yeux pour appliquer ce qui peut les avantager, l’Afrique est partie pour rester longtemps colonisée. Comme en Afrique, le prélat, les imams sont respectés, pourquoi ne pas leur confier ces élections afin que les résultats soient moins constatés? C’est une piste.

Alors la démocratie telle qu’imposée, consiste à élire à la majorité absolue, des marionnettes flexibles à leurs causes et non pour le bien être des africains surtout francophones avec tout ce que cela comporte comme moyens d’équité pour faire des campagnes, l’Afrique n’est pas encore et ne peut pas se l’approprier. 

Pourquoi certains pays africains se dotent de commissions électorales indépendantes pour organiser leurs élections, alors que chez les mêmes européens, c’est l’administration qui s’en occupe? Parce que justement, chez eux, on ne crie pas tous les ans sur tous les toits aux citoyens de venir se faire s’enrôler, parce qu’à la base, tout est mis en place pour que l’enfant qui a sa majorité reçoive sa carte d’électeur, quitte à lui de voter, mais, ils n’ont pas besoin de supplier les électeurs. Alors si leur démocratie depuis plus de 70 ans, n’arrive pas à se conformer aux us et coutumes et réalités africaines, il faut avoir le courage et le bon sens d’essayer d’autres formes, moins mortifères pour garantir des modèles de choix. Par exemple, pourquoi, ne pas essayer un collège de prélats et d’imams, des gens intègres qui n’ont pas été formés pour voler, tricher parce qu’au-dessus de leur conscience, il y a un dieu qu’ils obéissent, pour organiser ces élections. Les guides religieux et les rois et chefs coutumiers peuvent servir de test pour des élections justes, transparentes, inclusives, justes et loyales. Vous voyez que je n’ai pas employé le mot démocratie. Il faut que les africains cherchent à se prémunir de solutions qui peuvent apaiser des cœurs dans des élections majeures comme celle de la présidentielle. Toutes les élections organisées depuis plus de 70 ans, on n’en tire pas les grandes leçons.

Comment, un juriste choisi par le président de la république comme président de la commission électorale indépendante, peut-il venir désavouer celui qui l’a mandaté? Il ne peut jamais trahir le pacte qui le lie au président sortant s’il est candidat. Et comment se fait-il que c’est toujours en Afrique qu’on envoie des observateurs étrangers pour le contrôle de ces élections qui viennent envenimer la situation au gré de la forte somme d’argent que le pouvoir en place leur donne?

D’ailleurs, les candidats ne partent pas par les mêmes moyens. Le camp au pouvoir fait sa campagne avec des hélicoptères, avec des grandes affiches placardées dans les pièces et recoins du pays, des cortèges de voiture 4X4, du vuvuzela, des réservations d’hôtels 5 étoiles, pendant ce temps, les autres, pour trouver un seul vélo, ils n’y arrivent pas. Les moyens ne sont pas égaux, alors qu’en démocratie, ce sont des choses qui n’existent pas. L’ancien président français Nicolas Sarkozy en paie les frais qui risquent d’être déchu de son titre d’ancien président pour purger sa ou ses peines.

                                       Joël ETTIEN  

    Directeur de publication : businessactuality.com

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