le pays brûle et Ouattara en campagnePOLITIQUE 

Côte d’Ivoire/Présidentielle 2020: Le pays brûle et le président Ouattara continue sa campagne sans aucune condamnation.

Le pays brûle, le président Ouattara en rigole en faisant sa campagne et la peur s’empare, de ses compatriotes, le dégoût, la désolation gagnent leur cœur. L’opposition qui n’a plus de carte en main, si ce n’est la poursuite de sa stratégie, si c’est là qu’elle envisage, n’a plus le choix.

Le pays brûle et Ouattara s’en fiche

En France, un professeur d’histoire et de géographie a été assassiné à Conflans sainte Honorine dans le 78, par un terroriste. Et cela a produit, une désolation nationale. Dans les heures qui ont suivi, l’affaire devient nationale. Le président Macron s’est rendu sur les lieux du crime et toutes les confessions religieuses, se sont rendues sur les lieux pour compatir et lancer un appel. En Côte d’Ivoire, le président Ouattara continue, sa campagne en rigolant.

En Côte d’Ivoire, Morel est tué à Bonoua. A Bongouanou, il y a plus de 3 morts, sans compter les dégâts. A Dabou, la colère monte et le reste des villes ivoiriennes, sont sur le qui-vive et le président Ouattara continue son chemin, en rigolant, et pourtant, il y a de la désolation.

Pour le président Ouattara, ce n’est rien, s’il y a des morts, provoquées par ses adversaires, ce n’est rien, ça va passer. Il y a mort d’hommes et des dégâts, tout le monde reconnaît que ça ne va pas, le président Ouattara en rigole, pourtant, ce sont ces mêmes ivoiriens, du moins pour leur bonheur qu’il se bat et certains tombent sur le chemin de sa campagne, il en rigole. C’est désolant.

Combien de ses compatriotes doivent-ils tomber pour qu’il en pleure, en fait ? Il n’y a rien à voir, circuler. Non, Monsieur le président-candidat, pour le moment, vous demeurez toujours président de la république, parce que le nouveau n’est pas encore élu, donc, vous devez écourter votre campagne, pour venir condamner ces tueries, ces barbaries, punir ses auteurs, ou commanditer des enquêtes d’urgence, mais non, le président Ouattara continue sa campagne en rigolant, pendant que les autres sont dans la désolation.

Il se moque de qui, au juste, de ses opposants qui refusent de faire campagne ou du sinistre sur le terrain de cette campagne ? Et ce n’est pas, prêt de s’arrêter. Il parait qu’il en raffole, la violence quand elle se présente à lui, mais il oublie, qu’il est le président de la république.

Le pays brûle et pendant ce temps, on fait une campagne

Le monde ivoire, celui-là qu’il gouverne depuis plus de 10 ans, chauffe et l’odeur monte dans le nez de tout le monde, mais le président Ouattara continue sa campagne en rigolant, parce qu’en état, c’est un boulevard qui lui est ouvert, mais ce sont les Hommes qui l’applaudiront et si ceux-là meurent, qu’il le ferait ?

Que les candidats n’aient pas les moyens de leur politique, c’est leur problème, en quoi, le peuple doit en payer le prix, pour que des morts, des dégâts ne puissent pas être condamnés ? Le ministre de l’économie de la Côte d’Ivoire, doit prendre cet argent où pour les prêter aux candidats pour faire leur campagne ? Comment le rembourseront-ils, s’ils venaient à les perdre ?

Les ivoiriens s’éloignent peu à peu de cette politique mortifère et ils y expriment du dégoût, de la haine contre leurs leaders politiques. Une colère populaire, on sait quand ça commence, mais on ne sait jamais, sa fin et ses effets collatéraux, donc prudence !

                                                                Joël ETTIEN

                        businessactuality.com  

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