Le président Ouattara a presque décrété faire de cette année, l’année des champions nationaux, nous voulons y revenir. Tout comme l’année 2023 qui avait été dédiée à la jeunesse qui, jusque-là, aucun bilan n’a été fait à la nation, pour faire ou créer des champions nationaux, il y a des critères qu’il sait. Il sait en sa qualité de financier international, il sait pertinemment que tant que les conditions d’attributions de crédits des banques, ne sont pas assouplies, qu’aucun ivoirien ne peut prospérer, alors sur quoi, il s’est appuyé pour lancer cette alerte qui réjouit plus d’un et qui se perd de banque en banque?
Le président Ouattara sait pertinemment que la mission des banques dans son pays, c’est de faire des bénéfices sans penser aux conditions de vie des ivoiriens, mais alors, comment et par quelle alchimie, ces champions nationaux vont naître? À partir de ces constats, les vrais ivoiriens porteurs de grands projets, meurent de chagrin, de crise cardiaque et si ce n’est pas le cas, ils perdent le peu de dignité et d’honneur. Leur peu d’économie se vide dans les démarches et les marches et vivent isolés perdant toute dignité, parce qu’ils sont porteurs de projets qui feraient de ce pays, un pays émergent et prospère, mais les banques ne suivent pas.
Un ivoirien vient d’inventer un système ingénieux qui transforme tous les produits alimentaires en produits finis. À plusieurs reprises, il a été invité à se rendre au ministère du commerce pour des shows rooms, démontrer les qualités de son invention, mais à force de promesses non tenues, aujourd’hui, il traîne une maladie qu’il ne trouve pas de solution et demain, on va apprendre qu’il est décédé.
Les banques en Côte d’Ivoire tuent plus la pandémie du coronavirus. Elles qui sont censées soulager, encourager, pousser les génies à s’exprimer, ce sont elles qui tuent dans le silence dans l’incongruité et la méchanceté. Ce n’est pas que l’ivoirien n’a rien dans la tête, mais pour réaliser tout projet, ce sont les banques qui accompagnent en les finançant. Mais en Côte d’Ivoire et le président Ouattara est au courant, aucune banque ne participe au développement de ce pays si ne sont des associations comme celles des libanais, des marocains et autres étrangers qui ont compris et qui ne font plus confiance aux banques. Ils s’autofinancent entre eux et l’ivoirien meurt sur le pavé avec dans son sac effiloché des document qui à force de se faire palper, les écritures ont disparu.
Ils sont nombreux dans les rues du Plateau à la recherche de financement. En promulguant cette année, année des champions nationaux, quelles sont les consignes formelles qu’il a laissées à l’endroit de ces banques tueuses en silence des esprits qui veulent apporter des innovations et qui, malheureusement hélas, assassinent les cerveaux.
L’idée d’encourager ses compatriotes à créer, n’est pas mauvaise en soi, mais, les vrais soucis, ce sont les banques qui ne sont que des banques de dépôt et non d’investissement. Pense-t-il pouvoir obtenir gain de cause à la fin de l’année? Pour le moment, on n’a aucun échos d’un ivoirien chercheur, porteur d’un projet qui a été soutenu ou accompagné par une banque pour réaliser son projet. Nous sommes demandeurs et que ceux-là, se fassent signaler pour que nous les brandissons comme exemples, des trophées de guerre.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com