Les Conflits d’Intérêts : Le Cas du Ministre Amédée Koffi Kouakou, président du conseil régional du Lôh Djiboua.
Depuis un moment, le nom du ministre ivoirien des infrastructures, Amédée Koffi Kouakou revient de manière récurrente dans plusieurs accusations et le fait de ne rien dire, les ivoiriens ont fini par l’intégrer qu’il est une personnalité de peu de moralité. En d’autres lieux, le gouvernement se saisit de l’affaire et peut lui demander de rendre des comptes, mais hélas, nous sommes en Côte d’Ivoire. Il est à la fois, ministre, maire, président du conseil régional du Lôh Djiboua et s’il y avait d’autres fonctions électives, il allait s’y agripper comme s’il était le seul cadre compétent. Mais là encore, nous sommes en Côte d’Ivoire où le cumul des postes est permis dans un pays où le taux s de chômage dépasse les 47%.
Les conflits d’intérêts représentent un enjeu majeur dans la gestion des affaires publiques, souvent perçus comme des menaces à l’intégrité et à la transparence au sein des institutions. Le cas du Ministre Amédée Koffi Kouakou, président du conseil régional du Lôh Djiboua, soulève des interrogations sur la manière dont les responsables politiques gèrent leurs responsabilités et leurs intérêts personnels.
Amédée Koffi Kouakou, figure politique influente, a été au cœur de nombreuses discussions concernant la gouvernance à Divo. En tant que président du conseil régional et ministre, il détient un pouvoir considérable qui peut potentiellement influencer des décisions affectant la communauté. Cependant, des accusations de conflits d’intérêts ont émergé, suscitant des préoccupations parmi les citoyens et les observateurs de la scène politique, mais dans ce pays, on cherche à influencer plutôt que créer des cadres de concertations pour dialoguer. La politique d’intimidation, d’influence et beaucoup de dysfonctionnement dans cette partie de la Côte d’Ivoire, le pays tant aimé du président Ouattara. Aucun contrôle dans les affaires territoriales et tout est permis, gabegie, corruption, influence et intimidation, toutes ces sommes de constats éclaboussent le régime ivoirien qui entend, lit mais ne prend aucune sanction disciplinaire pour marquer les esprits.
Les accusations portées contre le ministre Kouakou concernent principalement des allégations selon lesquelles il pourrait favoriser des entreprises ou des projets dans lesquels il aurait des intérêts personnels, restent jusque-là d’actualité car le concerné, ne dit rien donc il consent? Ces allégations, si elles s’avèrent fondées, pourraient entacher la confiance du public envers ses capacités à agir dans l’intérêt général.
La transparence est essentielle pour maintenir la confiance des citoyens dans leurs dirigeants. Les responsables politiques doivent être tenus de divulguer leurs intérêts financiers et de se retirer de toute décision pouvant les impliquer personnellement. Cela permet non seulement de prévenir les abus, mais aussi de garantir que les décisions prises sont réellement dans l’intérêt de la communauté.
Il y a trop de scandales au conseil régional du Lôh Djiboua. Tenez-vous bien, pour avoir dénoncé des cas de fraude, de blanchissement d’argent et détournement qu’elle a jugé inacceptables, le puissant président de ce conseil a limogé Mademoiselle Kouakou Ya Albertine, le régisseur pour la remplacer par un certain Ahouman Didier Pascal. En ce moment, il existe la terreur au siège de ce conseil qui mérite bien, une inspection générale. On rappelle que Ya Albertine a fait rentrer dans les caisses du conseil en 4 mois plus de 67 millions frs et comme elle refuse les malversations de gré, elle vient de payer ce lourd tribut, que le personnel qualifie de trop.
Les accusations de conflits d’intérêts peuvent avoir des répercussions significatives sur la carrière politique d’un individu. Dans le cas de Kouakou, la pression publique et la nécessité d’une enquête indépendante pourraient influencer sa capacité à gouverner efficacement. Les citoyens de Divo attendent des réponses claires et des actions concrètes pour restaurer la confiance dans leur leadership.
Le cas du Ministre Amédée Koffi Kouakou souligne l’importance d’une gouvernance éthique et transparente. Les conflits d’intérêts, s’ils ne sont pas traités avec sérieux, peuvent miner la démocratie et nuire au bien-être des citoyens. Il est crucial que les responsables politiques prennent des mesures proactives pour éviter de telles situations et garantir que leurs décisions reflètent l’intérêt collectif.
Trop de politique tue la politique et en voulant trop manger, si on n’a pas la constipation, alors suivez mon regard.
Nous reviendrons sur la gestion opaque qui s’est érigé en mode de gouvernance dans le conseil régional du Lôh Djiboua.
Joël ETTIEN et J.C.