Les grossesses en milieu scolaire s’aggrave et il faut agir vite.
Le conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire, le CNDH, vient de rendre public, ce que nous considérons de crime, le résultat des grossesses en milieu scolaire, un drame qui devrait faire prendre conscience aux autorités judiciaires afin qu’elles punissent les auteurs pour abus sur mineure. Il faut agir vite sinon, il n’aura plus de filles scolarisées dans ce pays.
Les chiffres sont très alarmants et ce n’est pas gai. C’est à partir de chaque région de la Côte d’Ivoire que ce crime se pavane sans être puni. Lisez ce qui suit: ce sont des chiffres de grossesses en milieu scolaire par région:
La Nawa: 424
Le Tonkpi: 408
La Marahoué: 267
Le Hambourg: 258
Le Cavaly: 213
Le Tchologo: 230
La Mé: 198
Abidjan: 197
Le Gbêkê: 177
L’Agneby-Tiassa: 167
Le Haut Sassandra: 156
Le Gontougo: 253
L’Indénié-Djuablin: 198
Le Poro: 254
Les Grands Ponts: 181….
Voyez-vous ce que le pénis a créé comme ravage en contraignant les jeunes filles à arrêter leurs études et souvent des mineures. Même si la pauvreté est devenue le lot quotidien des familles, il y a tout de même des précautions à prendre par des moyens contraceptifs pour aller avec une petite fille, autant chez l’homme que chez la jeune fille, mais, ils préfèrent enlever la peau de la banane avant de la manger, disent-ils. En Côte d’Ivoire, là où la justice devrait sévir, elle laisse le champ libre pour venir s’acharner sur les opposants, qu’on condamne à des peines de plus de 20 ans assortis de la privation de tous les droits, même la respiration. Quand on regarde très bien, il y a des régions où les jeunes filles scolarisées sont des proies et des défis pour ces criminels sexuels, comme ils savent qu’ils ne seront jamais punis par la loi.
Très souvent, les enfants restent sur le bras de leur mère-mineure, sans que ces enfants mineurs qui naissent soient reconnus par des pères inconscients. La Nawa par exemple qui fait office de première région où ces pratiques sexuelles augment de minute en seconde, c’est là-bas se trouvent les plus belles femmes matures, dont les célibataires, veuves et divorcées qui se comptent par centaine, ces prédateurs sexuels préfèrent les laisser pour aller abuser de ces minettes qui voient leurs études s’arrêter et leur vision du futur serviteur de l’état, obstrué par l’éducation d’un enfant qui naît sous la contrainte sociale. Est-ce des rituels ou des envies sexuelles? Si c’est l’un ou l’autre, aucune raison ne tient là.
Quand dans un pays, la justice se fait souple dans ces cas de grossesses en milieu scolaire, les prédateurs sexuels se promènent avec leur barquette ouverte moyennant quelques petits billets de banque pour abroger des vies et des savoirs.
Le conseil national des droits de l’homme, le CNDH lance l’alerte et il appartient à la justice ivoirienne de prendre ses dispositions pour protéger la vie des filles en milieu scolaire. Les chiffres sont trop alarmants et tristes, mais on peut aussi aisément comprendre que ce sont aussi les résultats de la politique générale qui se déteignent sur ce constat. On attend les mesures judiciaires.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com