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Les militants du PDCI-RDA s’interrogent sur les absences répétées de leur président Tidjane Thiam.

Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA

Certains militants du PDCI-RDA commencent à s’interroger sur leur président M. Tidjane Thiam qui est tout le temps parti et qu’on voit faire des selfies qui créent plus de buzz, alors que la réalité se passe sur le terrain.

Son élection à la tête du parti légendaire a suscité beaucoup d’espoir chez certains et aujourd’hui, les mêmes s’interrogent s’ils ont fait le bon choix car, leur mentor est tout le temps dehors.

Au niveau des quotidiens proches de lui, beaucoup errent dans l’oisiveté sans aucune ressource financière, pourtant, il en aura besoin en 2025 pour sa campagne car un parti politique qui n’a pas de journaux, inutile de se lancer dans ces arènes. Les quotidiens proches du PDCI-RDA, sont obligés de se tourner vers certains cadres du RHDP, leurs amis pour leur donner quelques coups d’accélérateurs pour pouvoir démarrer. Gérer un parti politique en Côte d’Ivoire, il faut avoir du cran et de la disponibilité à offrir.

En interne, des voix commencent à se soulever sur certaines pratiques lugubres et incompréhensibles. Tout se passe sur le terrain. Il va chercher quoi dehors et il ne nous dit rien à ses retours, dit un cadre outré de ses absences.

C’est bien beau de donner l’impression qu’on a du relationnel, mais en tant que président d’un si grand parti comme le PDCI RDA, le président doit rester sur place et aborder les difficultés que traversent ses militants. Le président du PDCI RDA oublie que c’est maintenant qu’il doit dire aux ivoiriens ce dont il est capable de leur proposer pour l’amélioration de leurs conditions de vie, mais il est tout le temps dehors, il cherche quoi à la fin, s’interroge une grande femme militante qui semble déçue de son choix sur l’homme.

Aujourd’hui, les ivoiriens dans leur grand ensemble ne veulent plus de président suppositoire, qui est obligé de prendre ses idées chez les occidentaux, veulent que leur futur président soit un homme libre, qui leur appartient. D’ailleurs, beaucoup le qualifient de Ouattara bis, une sorte de photocopie, parce que les deux ont le même parcours, alors s’il est différent, qu’il le fasse savoir, nous fait remarquer M. J.L.

Pendant ce temps, Jean Louis Billon, ratisse large et sera son plus farouche adversaire est sur le terrain se servant du logo du parti pour tenir des conférences, des meetings, parrainer des cérémonies et la direction du parti, attend, mais elle attend qui et quoi, nous dit, madame K. Bernadette, membre du bureau politique. Il commence à avoir trop d’interrogations sur les absences répétées du président Tidjane Thiam et cela commence à embarrasser ses militants. Quand il vient, ce sont des conférences de presse, sans aucun mot d’ordre, on commence à être fatigués, nous confie un jeune mordu à son accession politique.

Les selfies qu’il fait avec les sommités de ce monde, qu’est-ce que le parti y gagne, nous interpelle, un autre jeune militant, assis devant la d’aventure du siège social à Cocody. Il y a trop d’interrogations sur les absences répétées du président Tidjane Thiam qui commencent à faire douter ses militants qui aimeraient le voir sur le terrain, aborder le quotidien avec eux, marcher dans le soleil avec eux, manger avec eux de leur attiéké, serrant des mains, mais là où ils sont arrivés, ils ne voudraient plus de déception.

                     Une enquête réalisée par: Joël  ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com

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