Maféré en croissanceINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire-Maféré: SOCAYEMA, une coopérative qui encadre les planteurs du café et du cacao.

Maféré la ville prospère, est le grenier de la Côte d’Ivoire championne au monde du cacao, café et autres produits agricoles qui font hisser ce pays au rang des grands producteurs de vivres. Quand vous arrivez dans cette ville, son apparence n’a rien avoir avec son contenu. Pourtant dans cette riche ville, il y a des coopératives agricoles qui canalisent les efforts de centaines de planteurs et les sécurisent à préserver leurs récoltes et surtout des fruits de leurs récoltes.

Maféré la ville prospère

A la faveur de notre séjour grâce au président de l’association EPDM, Elidjé Angora, nous avons pu nous balader dans la ville et nous y avons déniché SOCAYEMA (coopérative agricole Yehorin de Maféré), qui récolte chaque année plus de 5000 tonnes de cacao et plus de 3000 tonnes du café.

Maféré grouille de son monde et la moitié, sont des planteurs et des agriculteurs qui bossent pour faire de leurs efforts le grenier de la Côte d’Ivoire. Il y pleut sans arrêt. Sur le chemin qui nous emmène d’Abidjan à Maféré, on croise que des camionnettes remplies de manioc, d’ananas et autres produits vivriers, en direction d’Abidjan.

Située derrière la place grande place d’air de jeu, la coopérative SOCAYEMA ne s’est pas fait discrète. Ses différents camions de ramassage du cacao des planteurs de la ville, ne font que des va-et-vient sous le contrôle de Aka Essoi Hyacinthe, président de cette coopérative.

Composée de plus de 545 membres, tous des planteurs du cacao et du café. Cette coopérative mérite bien que les autorités lui facilitent la tâche pour encadrer les planteurs dégourdis et déterminés à faire de leur région, le pôle de cette denrée prisée de par le monde entier: le cacao et le café, en particulier.

La coopérative a pour rôle la commercialisation du cacao et du café. Les planteurs ne pouvant pas se substituer en démarcheurs, c’est la coopérative qui leur sert de garantie. En sa qualité de dépôt-vente, la coopérative se sert des dividendes du surplus et de ce que l’état octroie aux planteurs pour réaliser des œuvres humanitaires.

Elle a construit des écoles, des maternités, des dispensaires, depuis 2006 qu’elle a vu le jour. Pendant la pandémie du Coronavirus, elle a fait le tour de tous les campements pour distribuer des cache-nez, des kits scolaires, des gel-hydroalcoolique. A l’approche de chaque saison, elle offre des pépinières aux planteurs, des produits phytosanitaires à ses membres. Grâce à la coopérative, tous les membres ont une assurance en cas de maladie et élargie à tous les membres de la famille du souscripteur.  

Comme innovation, chaque année, elle organise la sélection des meilleurs planteurs à qui publiquement, offre des récompenses par des outils de travail, de l’argent pour inciter les autres à ne point se décourager et persévérer dans l’excellence.

Maféré est une ville d’exception qui doit retenir le regard des autorités qui régulent les efforts des planteurs du café et du cacao. Maintenant que les coopératives existent pour diminuer les libanais véreux qui volaient les récoltes de ces planteurs, il appartient donc à l’état de Côte d’Ivoire de veiller sur elles, si et seulement s’il veut toujours maintenir son rang de leader mondial de producteur du cacao. Ces planteurs ne demandent seulement que les prix fixés soient respectés pour faire face à leurs charges.

                                                                          Joël ETTIEN

                    Directeur de publication : businessactuality.com

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