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Mali : A quand la levée des sanctions ?

Peut-on continuer cette maltraitance infligée au peuple malien, par des sanctions décriées par tout le monde sans mot dire ? A quand la fin de cette traversée ?

Pourquoi le Mali doit-il encore subir ?

Les nouvelles autorités maliennes doivent-elles continuer de subir cette injustice ? Le temps avance et le monde à le regard rivé sur le Mali en Afrique et en Russie.

Pour le Mali, ce sont les Africains qui accentuent la douleur et le prix des aliments flambe pour ceux qui apparaissent de ce pays. La cherté de la vie n’a pas été une invention mais une provocation motivée par la CEDEAO. Depuis, les maliens vivent en fonction de ce qui leur tombe sur la main.

Les sanctions infligées par la fameuse CEDEAO ne sont pas humaines et jusque-là, elle ne fait rien pour se remettre en cause.

Le Mali traverse son désert et pendant ce temps, les prix des denrées alimentaires flambent sur les marchés. On annonce en Côte d’Ivoire, à partir du 15 avril, une journée morte, qui veut dire, restez chez-vous à la maison. Cette CEDEAO ne fait rien par rapport à la cherté de la vie dans les pays qui dépendent de sa cruauté ou de son indolence.

Le Mali vit ses sanctions tragiques et la CEDEAO continue sa marche vers le déséquilibre et son injustice. Elle continue d’appliquer sa politique de deux poids deux mesures. Elle qui devrait harmoniser, elle complique plutôt l’existence de ceux qui vivent l’enfer et qui se cherchent d’autres abris.

Le manque de solidarité entre africains face à la lutte, éloigne l’espoir des peuples à croire en leurs organisations. La CEDEAO, en blâmant et sanctionnant le Mali, ne joue pas son rôle régalien. Elle joue pour des puissances invisibles qui n’ont aucun intérêt à l’épanouissement des africains.

Le manque de solidarité entre les africains, les assujettit davantage et pendant que les autres se la coulent douce, les africains prônent de sanctions aberrantes. 

Le Mali souffre et ses voisins en rigoureux sans doute, vivent les conséquences de ces sanctions. Il faut enlever le garrot et soigner la blessure. Ce sont les maliens qui vivent leur enfer et s’ils demandent du temps pour remettre leurs pendules à l’heure, il faut les y encourager.

                                                      KOUDOU Anselm

                       Correspondant permanent à Abidjan

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