Mali: Le cannibalisme s’invite dans le conflit que subissent les maliens

Le cannibalisme s’invite dans le terrorisme que subit le Mali.

 Les Dozos maliens mangent de la chair humaine en sacrifice pour leurs protection et mysticisme. Les Dozo sont ces chasseurs traditionnels au Mali, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Par la force des perturbations sociopolitiques, ils se sont invités dans l’insécurité de ces pays africains. Qui parlent de tradition en Afrique, parle de sacrifice. Et voilà que le centre du Mali est devenu le lieu des rituels de cannibalisme pour se donner des forces et protection. Ainsi donc, au centre du Mali, on mange de la chair humaine. Depuis la fin de la semaine dernière, une vidéo circule sur la toile, dans laquelle, un dozo a égorgé un homme et se propose de le servir à son chef pour qu’il le mange pour avoir de la puissance, protection et de la force. Dans la même vidéo, on aperçoit des hommes arborant fièrement la tenue des chasseurs traditionnels dozo qui, après avoir égorgé et dépecé une personne, exhibent ensuite ses organes. Ils affirment à visage découvert, offrir le foie de leur victime, à leur chef militaire qui le leur a demandé, moyennant des grades. Ces chasseurs dozo, prétendent défendre les dogons contre les peuls, alors que le conflit entre les deux communautés s’est exacerbé depuis l’apparition du djihadiste peul Amadou Koufa Diallo. Les violences se multiplient entre les peuls, Bambara et dogon. Au lieu d’appliquer cette géniale idée de leur défense, ils tuent les peuls et les mangent pour ensuite offrir leur foie à leurs chefs de guerre. L’apparition du djihadiste prédicateur peul, Amadou Koufa Dillo, crée la violence. Les peuls sont des éleveurs et les Dogons agriculteurs qui subissent la guerre. En dépit de toutes les associations créées pour défendre les agriculteurs maliens, rien ne se fait, les mois à venir, il n’y aura plus d’agriculteurs maliens au centre du Mali. Si objectivement, les chasseurs traditionnels maliens ne sont pas aptes à participer aux guerres modernes, comment, ils peuvent avoir autant de poids que la force publique dans le maintien de la sécurité publique locale ? Joël ETTIEN Directeur de publication : businessactuality.com

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