La junte du MALI analyse les demandes de la CEDEAO au retour d'AccraA LA UNE AFRIQUE 

Mali: Un autre coup d’état et si la France pouvait comprendre le fond de cette colère ?

Un autre coup d’état au Mali et si les maliens voulaient écrire leurs propres pages de l’histoire politique et se débarrasser des oripeaux de la colonisation ? Un autre coup de force vient de se produire au Mali et c’est le silence lourd des grands médias européens qui n’osent pas donner les vraies raisons. Ces choses se passent dans ce pays qui se bat pour se faire comprendre et surtout se faire entendre.

Le Mali de nouveau secoué

En effet, depuis un certain moment, les maliens se sont rendus compte que la présence de l’armée française sur leur sol, n’est autre que semer la zizanie pour exploiter leurs matières premières en faisant croire au monde entier de la terreur des terroristes et autres djihadistes. Ils ont remué ciel et terre pour alerter ce monde entier de la roublardise de cette France supposée être le pays des droits de l’Homme; niet, personne pour les écouter.

Prenant pour agent double de ce jeu de la France, le président Ibrahim Boubacar Kéita, IBK, ils l’ont renversé. Dans l’immédiat, des sanctions se sont suivies et divulguées en commençant par la fameuse CEDEAO. La population avec à leur tête des imams, les militaires s’emparaient du pouvoir. La même France avec l’aide de certains présidents africains, ont d’abord condamné le coup de force et intimé l’ordre aux militaires de s’associer à des civils.

Contraints d’accepter, il se trouve que rien ne bouge. Pendant que la même France accepte et cautionne l’assassinat du président tchadien, elle force ceux du Mali à confier le fruit de leur lutte à des civils que la population trouve, corrompus et les revoilà revenir sur le renversement de ces civils.

Ainsi, un autre coup d’état s’est opéré hier dans la journée. Le président et son premier ministre ont été arrêtés et conduit à Kati, où se trouve la base militaire. On attend la suite à donner par la communauté dite internationale. Pourquoi ce qui est autorisé chez certains ne doit pas l’être au Mali ?

Comme argument tenu par le premier ministre Moctar Ouane, il a été emmené de force et sous la contrainte des soldats chez le président après la nomination d’un nouveau gouvernement qui semble avoir mécontenté les colonels auteurs du coup d’état de 2020. Si ce motif pouvait justifier le vrai contenu, on n’en serait pas à une colère ? Le fond du problème est ailleurs et il appartient à la France de revoir sa politique africaine, qui ne plait pas à certains si cela convient à d’autres.

                                                       Joël ETTIEN

           Directeur de publication : businessactuality.com

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