Moronou: Le retard de la région profite aux cadres dans leur division.
Le Moronou doit faire le constat de son manque de leader courageux pour un rassemblement de tous les filles et fils de la région afin de booster son développement.
Le constat de la division des cadres dans le Moronou se fait vraiment sentir et il faut absolument que ce tissu de confiance soit remis sur la table, mais il se trouve que la politique les a tous divisés. Tous ces cadres éparpillés dans les différents partis politiques dans la région, ne se retrouvent que dans les funérailles où le dialogue se limite à la compassion et après, chacun se retire dans son bunker où, tout est interdit si tu n’es pas de son camp.
Les cadres agni du Moronou éparpillés dans les différents camps politiques retardent le développement de la région, alors qu’il leur suffisait de s’asseoir sur leurs différends pour s’entendre sur leurs accords, mais hélas, ils ont tous peur de donner l’impression à leurs mandants de louvoyer et douter de leur bonne foi militante. La région, la toute première boucle de cacao, aujourd’hui tombée dans les oubliettes, mais il faut absolument lui redonner une nouvelle vie. Ce sont des parents d’une même tribu qui se sont laissés diviser par la politique.
Chacun dans son orgueil, retarde l’évolution de la région. Ils sont heureux de voir la déchirure dont ils ont le remède mais personne ne veut l’appliquer pour guérir le mal. La région du Moronou souffre de la souffrance de ses propres filles et fils qui n’en ont rien avoir de la compassion et laissent mourir le label agni du Moronou.
Filles et fils du Moronou, ayez pitié de cette région et de ses filles et fils en proie à des difficultés d’emploi, la région manque d’unités de transformation de ses produits agricoles. Pourquoi toute cette méchanceté envers ses propres fils qui, une fois ensemble sans impliquer leur parti politique dans ce développement régional, peuvent soulever des montagnes.
Bongouanou se meurt et pourtant, ils se battent tous pour être des élus et une fois à la barre, ils viennent refaire des batailles inutiles et nuisibles qui bloquent le souffle de vie de toute une région qui devrait prospérer. Ce ne sont pas les moyens matériels qui manquent encore moins le potentiel humain et les intellectuels, mais c’est une question d’orgueil, de vanité, et de volonté personnelle. De ce constat, la jeunesse du Moronou n’a plus de visibilité, ni d’espoir et ceux qui devraient éclairer sa lanterne, ont éteint les lampes et les torches et tout le monde ploie sous le poids de cette mésentente. Il faut quelqu’un pour provoquer une grande réunion afin de poser le problème et le tour sera joué.
Quand nous menions notre investigation, plus de 70% des interrogés criaient N’guessan Ahondjon, député d’Arrah au secours, mais est-ce qu’une hirondelle peut faire le printemps?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com