Municipales: Une alliance est-elle nécessaire ?

Peut-on gagner une élection municipale en alliance? La question refait surface et les cœurs reprennent leur cadence de stress.

Après que le RHDP ait déroulé le tapis de ses candidats, dans certaines grandes villes et communes, certains militants des partis de l’opposition croisent les doigts pour que les candidats fassent alliance pour gagner les élections municipales, mais le hic, c’est une élection à un seul tour.
C’est pourquoi, chaque parti politique doit y aller seul pour jauger sa popularité à partir de son score. Comment peut-on savoir le pourcentage des électeurs si, des partis politiques se doublent dans les municipales qui ne sont que des élections locales, en plus à un seul tour ? Par contre, ils peuvent appeler à voter pour ceux qui ne seront pas en mesure d’y participer.

Ainsi, il faut que les partis politiques sachent miser sur les têtes de liste car celles-ci jouent un rôle important. Dans certaines localités, il y a des vieux qui croient encore que sans eux, leurs populations iraient dans les bois, qui sont à la tête de ces communes depuis des dizaines d’années. On constate que des jeunes lucides et déterminés veulent aussi tenter d’apporter leurs visions dans la gestion de leurs compatriotes et qui pensent qu’il est temps que les vieux cèdent la place. Si ce constat n’est pas fait, il y aura des indépendants qui feront perdre des partis politiques.

En lieu et place des alliances qui ne sont pas nécessaires dans les municipalités, il faut savoir composer les listes. C’est là aussi, peut-être, on peut faire appel à d’autres membres des autres partis politiques, mais dire qu’il faut s’allier pour gagner des élections municipales, dans les régions où cela sera fait, il sera difficile aux partis alliés de savoir exactement leur score, leur poids politique pour les élections présidentielles.

Nous pensons que notre analyse sera sérieusement occultée pour éviter des rêves inutiles. Le RHDP le sachant, prend ses dispositions en mettant des gros calibres à des endroits de calibres. A la guerre comme à la guerre, il ne faut pas se faire peur, tout se joue sur le terrain et dans les urnes, c’est pourquoi, le moment est bien choisi de faire une bonne sensibilisation auprès des militants à se faire enrôler pour avoir leur carte d’électeur.

                                                 Atchory Alexandre

                                     Correspondant permanent à Abidjan