Le discours d'entrée du président Ouattara a failliCÔTE D'IVOIRE 

Ouattara, quand on est père d’une nation…

Quand on se dit père de la nation, on repend son amour sur tous ses enfants, même à ceux des plus récalcitrants qui font bouger l’animation de la famille. Il y a quelques jours, ça s’est répandu comme une traînée de poussière que certains proches de Soro Guillaume recouvraient la liberté et que cette grâce serait allouée aussi à Pulchérie Gbalet et on lit malheureusement qu’ils doivent continuer à vivre l’enfer, cette pénitence.

Quand on se dit père de la nation, on ne prive pas aussi sévèrement certains de ses filles et fils aussi longtemps dans des conditions que personne ne sait et des familles rongent l’amertume et prient pour la chute du père.

Quand on se dit père de la nation, on ne fait pas enfler dans le cœur de ses filles et fils, la rancœur et la vengeance pour se voir vomir.

Quand on se dit père de la nation, on pardonne car chez certaines tribus, on dit que le chef mange sa barbe. Il a de grosses oreilles, mais aussi, un coeur à faire prendre.

Quand on se dit père de la nation, on partage équitablement les richesses à chacun dans des proportions selon les âges, les classes et la vie devient agréable à vivre.

Quand on se dit père de la nation, on ne se fâche pas, parce qu’on ne s’appartient plus.

Quand on se dit père de la nation, on fait tout pour offrir de la joie, de l’amour autour de soi.

Alassane Ouattara, vous êtes le père de cette nation qui vous regarde tous les jours et qui se dit, pourquoi, et toujours pourquoi, alors que quand un peuple se trouve dans des interrogations, il devient sceptique, il masque sa colère pour animer un désamour. Vous êtes le père de cette nation ivoirienne, qui veut de la joie pour vous aduler, vous fêter dans la sincérité et non dans l’hypocrisie.

Quand on est père de la nation, ce n’est pas par la force qu’on crée la jouissance, la peur, la crainte, mais plutôt, le rassemblement.

Nous avons passé le plus clair de notre temps à mener ce combat de l’unité, nous voudrions et souhaitons que vous nous écoutez un jour car nous sommes dans le peuple.

Quand on se dit père de la nation, président Ouattara, le peuple vous estime sous certaines auspices et beaucoup ferment les yeux sur vos réalisations, parce qu’ils ont les larmes aux yeux. Que deviennent Godo Blé, Soûl to Soûl, Pulchérie Gbalet…..?  Le peuple les attend pour vous produire les récoltes de vos efforts et n’ayez aucune crainte, ils sont des lions certes, mais édentés. On n’en lapide que l’arbre qui produit des fruits, les plus juteux et vous êtes cet arbre-là. Acceptez !

Président, vous êtes l’ami de notre cœur, le chemin de notre vie, la courroie de notre moteur, notre carburant , c’est la libération et le retour de tous vos enfants. Ne fermez pas cette porte à l’infini, nous sommes devant.

                                       Joël ETTIEN

            Directeur de publication: businessactuality.com

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