Ouattara-Thiam, un film ivoirien à voir absolument bientôt dans les grandes salles.
Un grand film à voir absolument en Côte d’Ivoire avec l’affiche Ouattara opposé à Thiam, qui en sortira vainqueur ? Il faut le voir pour croire. Comme dans un film western qui monopolise tous les regards et attentions en Côte d’Ivoire, il va avoir match et le film sera intéressant à voir et surtout à raconter plus tard aux générations à venir. Les ingrédients qui composent le scénario sont connus et les acteurs sont coriaces. Qui savait qu’un jour Thiam viendrait dans l’arène politique ivoirienne, en tout cas, ce n’est pas Ouattara qui s’y attendait à ce bras de fer qui l’oppose à celui dont il a cru, une alliance.
Ouattara ne pouvait jamais croire à ce que son « fils » Thiam retiendrait l’attention du réalisateur pour en faire un acteur majeur. Le voilà qui surgit avec méthodes, subtilités, stratégiques et finesse. Dans le scénario, il était question que Thiam se joue en novice pour avoir le brave qui est le président Ouattara. Dans tous les discours de Thiam, jamais, il ne l’a attaqué de front si ce n’est pas par des proverbes et autres métaphores, comme genres, quand tu creuses ton trou et que tu ne peux pas en sortir, ne demandes pas qu’on applaudisse, je ne peux mettre des serpents dans mon pantalon, quand on va à la chasse, on ne tousse pas. Ça devient beaucoup et toutes énigmes, le président Ouattara n’y comprend rien, mais il se dit qu’avec ses cartes d’exclusion, de traumatisme, il fera peur à Thiam, ce qui n’est pas si évident.
Le film est capital et il faut le voir. Sur la scène, apparaît le président Gbagbo. Les autres sont des figurants, mais qui forcent aussi du respect, Blé, Soro et j’en passe. Le film sera projeté sous peu, le temps à la France, le réalisateur de finir les dernières touches du montage. Il faut que ce film soit projeté au festival de Cannes, on ne sait jamais s’il peut avoir des oscars. Quoi que ne tente rien, ne gagne rien. Les intrus comme les futurs indépendants, ne comptent pas, mais plongés dans de doutes qui vont les fragiliser, Jean Louis Billon, Henriette Lagou et les autres.
Le film se tourne partout où se trouvent des ivoiriens, mais ceux qui sont restés localement sur place, non seulement, n’ont pas le rôle de figurants, mais de victimes qui voient les épées rodées autour de leurs têtes dont certaines peuvent en pâtir. Le film sera programmé d’une manière ou d’une autre, soit dans les grandes salles devenues localement des églises, ce qu’il veut dire, demander la permission à ces différents Dieux de leur céder le local pour sa projection.
Entre Ouattara et Thiam qui sera le vainqueur? La musique de soutien du film est tout autant variée que rassurante. Les pas de danses sont colorés et chacun se méfie de l’autre. Pendant la projection, chacun viendra avec sa bouteille d’eau car celles qui y seront vendues, sont suspectées d’empoisonnement et même l’air est risqué de fiole. La confiance a failli dans le film. La méfiance est le maître mot que le réalisateur demande de la transcrire afin que le film soit compris. Thiam et Ouattara sont dans les mêmes tenues France-Afrique et personne ne peut le dire.
Acteurs, figurants et invités à voir le film, ses mélangent les pédales et la salle risque d’être vide. Mais les différents attributs poussent à la curiosité, et le match est serré. Les sabres, épées et fusils volants dans l’air, en tout cas, on dit que tout se joue à Paris, mais le plus grand inattendu, Laurent Gbagbo compte ses grains sur place qu’il va semer, mais tient-il compte de la confusion? A-t-il préparé un dauphin? Ouattara et Thiam à l’affiche bientôt, préparez-vous car les places sont parfois réservées et coûtent très chères.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com