Protestation de la diaspora ivoirienne à ParisA LA UNE AFRIQUE 

Paris: la diaspora ivoirienne brave les intempéries pour dire NON à la candidature du candidat Ouattara.

Malgré le temps pluvieux, maussade à Paris et la présence du président Ouattara, la diaspora ivoirienne continue de manifester leur désarroi de le voir briguer un nouveau mandat, qu’ils considèrent comme un viol de la constitution et ils le prouvent dans les grandes rues du 16ème arrondissement de Paris, tout précisément à la place Trocadéro, où se trouve la tour Eiffel.

La diaspora ivoirienne dans les rues de Paris pour dire « NON » à Ouattara

Ce samedi 29 août 2020, le temps est pluvieux et le fond est glacial, pour quelqu’un qui n’a rien faire dehors, avec le Covid-19 qui n’arrête pas de faire ses effets, si la cause n’est pas noble et défendable, qui pourrait sortir pour se faire mouiller. Ils sont vraiment nombreux venus de toute l’Europe pour dire NON à la candidature du président Ouattara, dossiers déjà déposés et qui seront validés, donc, tous ces efforts pour aboutir sur quoi ?

La fois dernière, à la place de la république, les partisans du candidat Ouattara aussi, ont fait leur démonstration de force, toujours à Paris. Pour le symbole, la place de la république est la mieux indiquée, mais pour la révolution, la place Trocadéro aussi, tient à cause de son hébergement de l’ambassade ivoirienne, dont la rue Victor Hugo, fait partie des rues qui constituent son aspect de carrefour.

La pression monte et les ivoiriens veulent que leurs cris parviennent au président Macron pour dissuader son homologue ivoirien à sa volonté de briguer ce mandat qui laisse déjà sur les routes ivoiriennes, des morts, des dégâts importants, mais la Côte d’Ivoire est un état souverain, le président Ouattara accepterait-il cette immixtion dans les affaires internes de son pays ?

Il faut néanmoins reconnaître le courage et la détermination de ces marcheurs politiques. Comme du temps des audiences de la CPI, où tous ces ivoiriens, associés aux africains, avaient battu tous les pavés pour voir la libération de leurs leaders, le président Gbagbo et Blé Goudé. Comparaison est-elle raison ?

Au pays, l’entrée de la CEI, les candidats se bousculent pour le dépôt de leurs dossiers de candidature. On annonce que le candidat Bédié fêtera son investiture à Yamoussoukro. Est-ce sur le même son de danse que les ivoiriens de la diaspora dansent ? Ils sont formidablement déterminés, mais à qui profiter, les faveurs si et seulement si, elles tombaient ?

Sur les pancartes et banderoles de la diaspora ivoirienne, presque des injures, tellement qu’ils sont outrés de voir selon eux l’entêtement du président Ouattara de défier tous les ivoiriens et marcher sur le respect de leur constitution.

« Non, au 3ème mandant de Ouattara, retour du PR Gbagbo et Blé Goudé », les slogans se multiplient pour battre le rappel des vieux souvenirs. Les prisonniers du siècle, ont refait surface dans la manifestation de ce samedi.

Parlons un peu du symbole du Kodjo. Le Kodjo est sacré, le string traditionnel des femmes africaines noires. On sait tous que tous les sous-corps des femmes, brandis dans la colère, apportent de la malédiction plutôt que de la bénédiction. Les présidents Chirac en a payé le prix et Sarkozy en a fait les frais pour devenir maintenant, faiseur de roi. A sa simple vue, il noircit l’avenir, donc, le brandir encore à Paris en dénonçant des noms, il faut juste rappeler ses conséquences spirituelles graves.

                                                                         Joël ETTIEN

                                Directeur de publication : businessactuality.com  

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