jeudi, avril 24, 2025
CÔTE D'IVOIRE

PDCI-RDA: Existe-t-il encore de gros riches pour financer une bonne campagne présidentielle ?

Est-ce qu’il y a encore des riches militants qui donnent sans compter au PDCI-RDA? Nous posons cette question, parce qu’une campagne présidentielle, ne se gagne pas seulement avec la parole, mais de l’argent. Le PDCI-RDA dispose-t-il dans ses rangs des cadres riches qui peuvent injecter de l’argent dans les campagnes à venir?

Les estimations en notre possession, font état de disposer tout au moins de 10 milliards de francs cfa pour tenter de faire une bonne campagne présidentielle, est-ce que Thiam seul peut-il engranger une telle somme et qui sont ces cadres qui pourront lui donner ce coup de main? Souvent on s’étonne que les présidents n’aient pas la main sur le levier économique, mais si pour faire une bonne campagne, ils sont obligés d’aller prendre crédit, c’est celui qui donne qui dicte sa loi. Thiam dit connaître du beau monde dans le domaine des finances et des assurances qui ne sont pas des philanthropes, quand ceux-là, vont venir lui donner un coups de main, il ne faudrait que demain, les ivoiriens soient surpris de l’hypnose de ceux-là sur sa gestion.

On ne peut pas gagner une élection présidentielle de nos jours en Côte d’Ivoire, si l’on n’est pas riche ou avoir des sponsors, des donateurs puissants. Alors est-ce que le parti de Thiam dispose encore de ceux-là pour le soutenir? Tout ce qui pouvait leur procurer des avoirs pour en faire cadeau, l’hévéa ne s’achète plus comme avant. Le palmier à huile est pareil. Le cacao et le café piétinent sur les marchés mondiaux, alors que c’est dans ces cultures que beaucoup ont prospéré et les plants sont vieux, la main d’œuvre se fait rare. Les burkinabè qui servaient de bras valides sont en train de construire leur pays et veulent plus servir de bras séculiers pour demeurer sous l’emprise des « esclavagistes » planteurs ivoiriens.

Les réserves ont tari malgré leur bonne foi, ces vieux militants cadres qui ont profité des bons et bénéfiques moments des années Houphouët Boigny, Henri Konan Bédié, ne sont plus à la mode. C’est là qu’arrive Thiam, le successeur de ces deux immortels qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire de ce parti. Il ne suffit pas de se contenter de ce monde impressionnant qui sort à chaque fois que Thiam met les pieds dehors, car ce monde ne cotisera pas pour le soutenir. Sans oublier le PDCI-RDA à papa, une habitude qui a germé dans les mémoires et qui continue de faire fleurir les sans fleurs. Ce PDCI-RDA là, c’est toujours le président qui donne, qui assiste, est-ce que Thiam a cette force financière et matérielle de non seulement soulager, assister afin de financer sa campagne ? Et s’il devait encore aller au 2ème tour si c’est lui qui est bien placé, il lui faut encore plus de 5 milliards, il va les retrouver où si ce n’est pour vendre le pays à ses riches amis avec qui, il pose très souvent en selfie.

Le président François Mitterrand disait à Michel Rocard, que pour devenir un bon président d’une république, il faut avoir ces trois critères, à savoir l’intelligence, la baraka et le plexus. Les hommes ne suffisent pas en campagne présidentielle surtout, dans cette Côte d’Ivoire où des familles, hélas, les plus nombreuses ne peuvent pas trouver trois repas par jour, mais plutôt de gros moyens financiers et nous ne sommes pas sûrs que le PDCI-RDA d’aujourd’hui, en dispose pour faire parler son cœur afin de soutenir son champion. Alors si ces militants de ce parti, ne veulent pas que demain leur Thiam soit pris en otage pour tout brader l’économie du pays à ses soutiens, qu’ils mettent la main à la poche.

                                           Joël ETTIEN

    Directeur de publication : businessactuality.com

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