PDCI RDA: Pourquoi rester dans ce silence de voir sa propre mort ?
Le PDCI RDA continue de voir sa coquille se vider et ils sont là, sans rien faire, convoquer un bureau politique rapidement pour voir si c’est nécessaire de poser un garrot pour arrêter cette hémorragie. Qu’est-ce qui provoque ce séisme dans le parti du vieux Bédié, pour se voir vider en sa présence sans mot dire? Voudrait-il partir un jour avec un parti mort? La plupart de ces cadres sont frappés par des peines lourdes qu’ils croient que, s’ils ne vont pas se jeter dans les bras du pouvoir, celui-ci pourra réchauffer les ardeurs et ils s’en vont.
Quand on en parle, pour vaincre ce virus qui bloque son démarrage, ce sont des injures, des attaques que certains se disant proches du vieux Bédié ou dépositaires de l’âme du parti, trouvent comme réplique. Nous n’avons pas besoin de répliques injurieuses, mais que la direction prenne la mesure de cette saignée qui se poursuit. Dire à son père qu’il est nu, quand il se croit habillé, n’est pas une offense ou s’attire la malédiction foudroyante.
Le parti se meurt. Il y a des réalités flagrantes, comme des gens qui se promènent avec des peines de 20 ans d’emprisonnement, assortis de plusieurs milliards comme amendes, s’il ne vont pas servir le maître et que ce dernier dans ses mauvaise humeurs, appuie sur le bouton, c’est la route de la prison.
En plus, au PDCI RDA, la résistance, la force de la lutte, n’existent pas. Ce sont tous deux bourgeois qui ont été gâtés par leur père fondateur, le président Houphouët Boigny et dès qu’ils apprennent que le petit danger est à leur porte, chacun court l’embrasser de peur de se faire happer.
Soit, le parti fait exprès pour s’aligner lui-même plus tard, sinon voir ses fils valeureux partir comme ça, sans rien faire, l’hôpital et la charité se perdent dans l’allée du pouvoir.
Il faut sauver le parti du vieux Bédié, sans honte. Tout le monde avait cru que M. Thiam se serait proposé à la restructuration, PDCI RDA News look, une nouvelle ossature, le voilà aussi qui vient faire des jeux de jambes et s’enfuit comme un petit malheureux. Il faut faire quelque chose, sinon la fin de ce parti est trop proche. C’est la proclamation de la liste pour les élections à venir qui va sonner le gong de la fin. Qui choisir et qui laisser ? Est-ce que les malheureux ne vont pas prendre pour prétexte, pour aller en candidats indépendants pour fragiliser les scores ?
C’est une patate chaude que le vieux Bédié a dans sa main. Mais pour ce faire, ne pourraient-ils pas faire appel à ces cadres actifs pour venir renforcer l’écurie ? Ils se connaissent.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
