Pendant que Macron reçoit le syrien Al-Charaa, Poutine met tout à la disposition du burkinabé Ibrahim Traoré.
Au moment où le président français, Emmanuel Macron fait venir le président syrien le plus recherché, Al- Charaa avec tous les honneurs à l’Élysée pour négocier avec lui la récupération des pays du Sahel qui ont fait vider les caisses de l’état français, Poutine met à la disposition du président burkinabé Ibrahim Traoré, toutes les commodités techniques pour lancer l’alerte.
La guerre se jouera effectivement en Afrique et cela se dessine sous nos yeux. Pourquoi parmi tous ces présidents du monde, c’est le jeune burkinabé à qui, Poutine affrète un avion spécial avec des gardes aéroportés? À la guerre comme à la guerre, les stratégies se dessinent pour la récupération de l’Afrique. Les méthodes ne sont pas pareilles, mais la conclusion est pareille. Qui va contrôler l’Afrique sera le plus puissant.
Comment le président Macron fait fi de toutes les mesures contre le syrien Al-Charaa, l’homme le plus recherché au monde au point où sa tête est mise à prix, sachant bien que Poutine allait profiter de son défilé pour réunir beaucoup de chefs d’état? Désormais, tout le monde sait que quiconque en voudra à Ibrahim Traoré aura affaire à Poutine et avec Poutine, on n’en rigole pas, c’est immédiat, la riposte. Depuis longtemps, des voix s’élèvent comme quoi, la Côte d’Ivoire servirait de base arrière pour déstabiliser le Sahel et le plus en vue, c’est bien Ibrahim Traoré, une fois qu’il est atteint le reste est plié. Il faut donc mettre autant de protection à sa disposition et on le voit. Poutine le montre comme son fils préféré et le français se cherche.
Partout où Ibrahim Traoré arrive, il crée l’émeute et cela n’est pas du tout des autres présidents africains surtout les plus âgés qui se sentent floués dans leur orgueil. Mais, la guerre est ouverte. Poutine a gagné celle de l’Ukraine et ils vont s’inviter sur le terrain africain. Les manœuvres sont envisagées et les moyens d’y parvenir sont aussi en train de sortir des laboratoires, sauf que les africains concernés dans leur majorité, ne sont pas conscients que c’est pour eux que tout se joue. Certains vont se laisser tenter par des appâts pour vouloir mettre fin à cette hégémonie russe. Mal leur sera pris.
Le français a encore une carte dans sa main qu’il ne veut pas utiliser, on ne sait pas pourquoi. Il lui suffit de mettre de côté son égo susmentionné et provoquer un grand sommet avec ses anciennes colonies et revoir le contenu des vieux accords de coopération, mais cette France préfère la guerre que la négociation et pourquoi voudra-t-elle admettre que les autres croisent les bras et la laisser faire?
Aujourd’hui, les nouveaux pays émergents qui ont compris la leçon, ne vont pas laisser faire et ils sont en train de s’unir dans les BRICS. Ils ne sont pas loin de réussir leur pari. Ils vont proposer mieux et sans exploitation humaine, ni de pillage systématique des ressources naturelles, mais plutôt de contrepartie égales. Allez voir ce qui se passe actuellement au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Ce que la France n’avait jamais voulu faire, se fait maintenant, l’industrialisation des matières premières et comme la France n’a jamais voulu que ces pays se développent, désormais, c’est chose faite. Al-Charaa est à Paris, Ibrahim Traoré est en Russie, à qui le tour?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com