Souvenirs des temps

Souvenirs des temps de la jeunesse inconsciente

C’est le retour de l’enfant prodige

Loin des yeux qui scrutaient l’horizon bleuté de blafards

 Le temps des moissons douces aux délices naturels de mon sol

Les quelques parents bienfaiteurs sont morts sur le chemin de la misère

Souvenirs des temps de ma jeunesse, qui regardent sans voir

Après 13 ans d’absence, il y a 13 ans de vie de ma jeunesse devenue matures

Les choses visibles ont évolué, mais les Hommes sont hagards

Souvenirs des temps autrefois doux,

Ces souvenirs délicieux et pleins de tendresse

Ces souvenirs n’arrivent plus à suivre la cadence, parce que tout évolue

Parents, tout évolue, lèves toi et marches

Pourquoi m’avoir attendu depuis tout ce temps ?

Mon peuple d’il y a 13 ans, lèves toi et marche

Toi si courageux, tu fais quoi assis ?

Toi si hospitalier, tu fais quoi assis ?

Toi si généreux, tu fais quoi assis ?

Lèves toi et marche

Alors, je suis arrivé pour te voir bénéficier du but de mon absence

Tout court et tu m’attendais

Et si je ne voulais plus revenir

J’allais porter le lourd sac de ton attente pour le garnir de mes maigres frayeurs

Justin Stanislas, Bény Béy, Frost, dépêchez-vous, ils meurent tous

Quand je pense à mon passé et que je n’ai rien à faire, je réfléchis

 Les chansons vigoureuses ont tari et j’ai soif d’elles

Souvenirs des temps de mon enfance de 13 ans en arrière

Vous êtes tombés dans le rétroviseur et amaigris

Où sont Allah Thérèse, Boni Kiriwa Pascal cantadors, Amedée Pierre… ?

Bailly Spinto est là, mais je ne le vois pas

Mes souvenirs sont alités où sont les donneurs de joie pour les activer ?

J’ai perdu le mot de passe, tellement que je suis parti, il y a si longtemps

Mes marches retrouveront peut-être ces souvenirs si chers qui se cherchent, une nouvelle raison

Je crois et j’y arriverai, cela grâce à ma Yohou, mon éternel soutien

Une journée va commencer, ave le triste regard de ma mère, Ané Ahou

Cette femme brave et que l’âge veut osciller dans ses entrailles, couchée sur un lit d’hôpital.

                                                          Joël ETTIEN

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