Politique ivoirienne, quel attérissage!

La fin du mandat du président ivoirien approche et cela va relancer le niveau du débat politique. Cet atterrissage sera-t-il forcé ou en douceur? La panique s’empare des ivoiriens car les acteurs censés leur garantir, une sécurité et une paix, n’ont plus de vocabulaire de paix et c’est bientôt, le sauve qui peut et ceux qui ne pourront pas seront les plus nombreux et tant pis pour eux, la mort sera à leur porte.

Ceux qui ont fini leur mandat, ne semblent pas avoir assez mangé de leur parcours et ceux qui sont dehors et qui veulent y entrer, n’ont plus de mots qui apeurent les maux. Logiquement, que ceux qui y sont, désirent conserver leur pouvoir et que ceux qui sont à l’entrée, cherchent les moyens pour les chasser avec la complicité d’un peuple affamé, le langage ne devrait à ce niveau, comme dans un avion, le décollage fait peur et l’atterrissage fait peur, mais on ne peut pas se passer de l’avion.  Le président Ouattara a passé plus de 15 ans à diriger la Côte d’Ivoire. Tout est à son actif, donc pas de peur. Mais on dit souvent que celui qui a l’habitude de couper des têtes, n’aime pas qu’on se balade derrière lui avec des machettes. Ceux qui sont dans l’opposition qui veulent récupérer ce pouvoir, tant de justice les contrecarre et la machine est grippée.

Certains donnent l’impression que pour devenir président de ce pays, il faut avoir l’aval d’un autre pays qui est la France, elle-même aussi se cherche. Ça bouge de partout en Afrique par une jeunesse qui a compris la leçon et ne veut pas servir de béquilles, quand elle sait qu’elle a des droits, des avantages que la nature lui a données et dont elle ne peut pas en jouir.

Quand le pouvoir ou le régime sortant semble se donner dans le tourbillon, comment le peuple peut être rassuré au décollage et à l’atterrissage, comme si le pilote dormait pour envoyer l’avion dans la mer. Ceux qui jouissent à cet effet de ce pouvoir, on me dit qu’ils ne sont pas nombreux qui font trop de bruit pour rien, ne veulent pas céder le fauteuil ce qui est normal, car tout s’arrache dans la vie, même l’amour, à plus forte raison le pouvoir sur un peuple. Pour ceux qui ont compris, c’est tant mieux pour eux et pour ceux qui sont dans l’avion, tant pis, mais l’avion doit absolument atterrir. On réveille les vieux démons pour justifier des morts inutiles comme si, ce pays n’avait jamais organisé d’élection présidentielle. Quelle honte!

Ils vont encore se montrer incapables pour faire appel à des observateurs internationaux qui vont venir enfoncer le clou que de dire la vérité. Ils étaient là en 2010, mais cela n’a pas empêché les morts. Bon Dieu! Quand est-ce que les leaders politiques ivoiriens mettront au milieu de leur couardise, l’amour pour ces gentils ivoiriens faciles à gouverner et qu’ils sont en train de les transformer en des vengeurs guerriers?

Politique ivoirienne, l’atterrissage sera-t-il forcé ou en douceur, répondez!

                               Joël  ETTIEN    

           Directeur de publication : businessactuality.com