samedi, février 8, 2025
A LA UNE AFRIQUE

Pour le combat souverainiste, des africains ont compris le message.

Le combat des panafricanistes a payé, pour le recouvrement de la vraie souveraineté de l’Afrique. Les pays de l’AES ont ouvert le bal et les autres vont suivre et ceux qui n’ont pas le courage peuvent s’en abstenir, mais le combat continue. On nous dit que les militaires français sont en Côte d’Ivoire depuis plus de 182 ans. Ils y sont tellement enracinés que tout de go, on se lève un matin et on leur demande de partir comme s’ils étaient venus à un bal de fin d’année, personne n’y accorde du crédit

Ce qui se passe en ce moment en Afrique n’est pas un jeu d’enfant, une farce, c’est l’éveil et le réveil des consciences noires africaines, donc, ce n’est pas un jeu de toupi. Pour qui connaît les français, qui n’ont vécu que dans le pillage des ressources naturelles de l’Afrique, leur demander de plier bagage pour s’en aller, ah, vous aussi, c’est trop facile. Ce sont les rapports de forces qui jouent en ce moment. 

Nous savons aussi que réclamer leur départ de certains sols africains, ceux qui ont eu ce courage de déchirer les vieux accords de défense, l’ont fait à la surprise de cette France qui a toujours regardé les africains de haut et a participé à les infantiliser. Qui aura ce courage d’exiger un grand sommet France-Afrique pour remettre sur le tapis, tous ces vieux accords de coopération dont ceux de la défense? Ce président-là entrera dans l’histoire de la lutte. On ne peut pas dire que les africains n’ont plus besoin de la France, non, sauf que les temps ont radicalement changé et elle refuse de voir et de croire. Elle subira des frustrations parce que tôt ou tard, les autres qui semblent endormir leurs peuples, finiront par disparaître un jour et la suite sera une bataille féroce.

Pour la Côte d’Ivoire, il ne faudrait pas qu’on se voile la face, à cette allure, cela donne de l’effet de la pure communication. Comme les autres l’ont fait, alors il faut qu’on en fasse, cela n’a pas le même goût que ceux qui ont radicalement déchiré les accords de défense et ont chassé les militaires français. Pour le faire, ils n’ont pas attendu, une fin d’année, ils l’ont fait selon leur bon vouloir et leur besoin de se débarrasser de ces chaînes fixées sur tout le long du corps des africains. Il faut revoir cette communication du président Ouattara qui s’apparente à un effet pur d’annonce pour meubler sa communication. Que le camp militaire du 43ème BIMA change de nom, c’est comme déshabiller Paul pour habiller Jean avec les mêmes habits.

La France, c’est elle qui a participé à l’installation du pouvoir ivoirien et cela s’est passé pendant les élections présidentielles de 2010 ce qui est su de tout le monde et ce pays va s’engager à une nouvelle élection présidentielle capitale avec de nouveaux acteurs sérieux, c’est là que le président Ouattara va leur demander de quitter son pays comme s’il se trouvait devant un bureau de poste pour expédier un courrier. Pour cette fois-ci, la mayonnaise ne peut pas prendre car tous les africains savent que le combat des panafricanistes, n’est pas inscrit dans l’agenda du président ivoirien et tenter de s’en servir pour faire sa communication, cela lui dessert qu’il ne le pense. La France est un pays multiracial où tous les peuples s’y trouvent, ainsi, dans l’armée française, il y a plus de noirs qu’elle pourra déverser sur le territoire ivoirien, si les blancs sont visibles.

Et les américains qui sont venus s’installer à Jacqueville, pourquoi il n’en a pas parlé?

Pour cette fois, nous doutons de la bonne foi et de la sincérité sur cette question du départ des militaires français du territoire ivoirien. Que le président Ouattara trouve un autre levier, celui-là ne peut pas prospérer et convaincre.

                                             Joël  ETTIEN  

     Directeur de publication : businessactuality.com

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