samedi, février 8, 2025
CÔTE D'IVOIRE

Pour mettre fin à l’orpaillage clandestin, il faut commencer par la racine.

À la suite d’un cri d’alarme d’une femme à la vue des conséquences de l’abîme de la forêt de son village situé dans le département d’Arrah, Krégbé, la gendarmerie a agi rapidement pour bouter hors d’état de nuire les clandestins orifères qui sévissent dans les forêts.

Nous venons en renfort pour confirmer que tous les villes et villages de cette partie de la Côte d’Ivoire sont passés au peigne fin, par ces soi-disant orpailleurs clandestins. Ils travaillent à visage découvert et dorment dans les villages à la vue de tous. Ils défigurent tout et les trous laissés dans les villages sains les refermer après leur forfait

 De Dimbokro, en passant par Bocanda, Bongouanou, Abongoua, Kotobi, même les cimetières sont complètement défigurés, car ils ont appris qu’autrefois, on enterrait les rois et chefs avec de l’or, alors, certains caveaux n’existent plus. Ils creusent des trous profonds qu’ils ne referment pas et les habitants ne peuvent plus accéder à la forêt. Il ne suffit pas de les déloger, mais il faut les contraindre à fermer ces trous. Les parents ne peuvent plus cultiver, ni planter encore moins semer, de quoi, ceux-là, vont se nourrir? Et qui ne sait pas que ces orpailleurs continuent de sévir dans ces régions?

Il a suffi que cette dame quitte on ne sait où, pour prendre le risque de les filmer et qui a mis le feu aux poudres, mais ils existent. Les villes situées au bord des rivières et fleuves, ne peuvent plus produire du poisson à cause du cyanure le produit toxique qui empêche la reproduction des poissons, à cause de ces orpailleurs dits clandestins, mais ils ne le sont pas, puisqu’ils cohabitent avec la populations dans les villages, surtout dans la région du Moronou.

Qui sont derrière eux pour qu’on n’arrive pas à les chasser et les punir? D’après nos sources, il y a des cadres, des personnalités politiques, coutumières sont complices. Qu’on les appelle clandestins ou illicites, ils existent et les préfets et sous-préfets, maires et présidents de régions sont tous au courant de cette volonté d’abîmer les forêts ivoiriennes, à cause de l’or, puisque chacun y trouve son compte. Si l’état veut éradiquer le mal, il faut commencer par ses racines et ces racines ce sont ces cadres, chefs et autorités, sinon on peut les chasser à Abongoua, ils iront à Kotobi ou N’zanfouénou, etc.

                                            Joël ETTIEN     

  Directeur de publication : businessactuality.com

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