POURQUOI LA FRANCE VEUT-ELLE INVITER LE PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO ? ATTENTION PEUPLE DE CÔTE D’IVOIRE
Personne ne peut comprendre la démarche de Paris qui s’invite tardivement en terre ivoirienne. Réfléchissons bien : Est-ce une invitation à une personne fréquentable, avec laquelle on peut discuter ? La France a-t-elle bien réfléchi en cherchant à inviter Son Excellence le Président Laurent Gbagbo ? Et d’ailleurs, où sera-t-il invité ?
Tout d’abord, je me permets de présenter au peuple ivoirien qui pose la même question : Je m’appelle Jean BLEZON, né le 15 juillet 1932 à Keglobly dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Domicilier au 37, rue Vercingétorix 94400 Vitry Sur Seine France.
Nous savons que la France n’aime pas négocier avec l’homme noir, qu’elle traite comme esclave. Nous ne pouvons donc pas comprendre que cette France que nous connaissons bien puisse solliciter le président Laurent Gbagbo. Sinon pour quoi faire ? Le modeste analyste que je suis, voudrait jeter un regard sur cette affaire surprenante pour nos nombreux lecteurs.
Nous voici dans une hypothétique situation où une personne qu’on cherche à tuer politiquement et physiquement est invitée à une table. Pour lui faire boire le calice avant de le finir ? Nous comprenons la frustration de cette France, qui a toujours donné des ordres pour éliminer les braves fils des pays noirs, qu’elle appelle pays pauvres. Hier, elle disait que Laurent Gbagbo devait mourir, qu’il n’avait pas droit à la vie sur cette terre. Le 06 novembre 2004, elle a bombardé son propre camp militaire à Bouaké pour lui faire porter le chapeau, ce sont les choses inoubliables.
Une accusation farfelue qui a coûté à la Côte d’Ivoire la destruction de sa flotte militaire au sol et les tueries à l’Hôtel Ivoire le 9 novembre 2004. Bien sûr, cela fait 63 morts et 1.300 blessés dont d’autres d’autre ont perdu la vie, dans les Hôpitaux. La France a d’ailleurs continué en larguant dix-huit bombes à la résidence présidentielle ivoirienne, de mars à avril 2011, au plus fort de la crise postélectorale. Ajoutons à cela un pan de l’ancien discours de Monsieur Zbigniew Brzezinski, un chef agent illuminati : « Laurent Gbagbo doit mourir pour éviter l’éveil politique des africains qui est en cours depuis que cet homme est détenu à La Haye. »
Allez-y comprendre quelque chose : un président des hautes instances bancaires et des loges lucifériennes européennes qui demande la mort d’un chef d’État ! Le disant, il a autorisé la France du président Nicolas Sarkozy et l’ONU à accomplir leur rituel. Mais le coup a foiré, et les années de prison n’ont rien donné. Le président Laurent Gbagbo n’étant pas mort, voilà que les mêmes reviennent sur leurs pas. Décidément, « le chien n’abandonne jamais sa façon déhontée de s’asseoir », disait Ahmadou Kourouma. Cette fois, la France veut le rencontrer. Que cache-t-elle ? Nous connaissons tous la vérité : l’Europe se complaît toujours dans sa politique mensongère pour tuer les enfants noirs et voler la richesse des pays dits pauvres. De là l’Europe, et en particulier la France, est championne en diplomatie, en lavage de cerveau. Alors, pourquoi inviter le président Laurent Gbagbo maintenant, à un moment crucial où le peuple veut composer avec l’homme de son pays ?
En réalité, la France n’a jamais accepté que l’homme noir soit épanoui dans la vie, elle l’a toujours voulu dans la soumission, traitée comme un sous-homme. Mais, le temps n’est plus aux paroles flatteuses qu’on étale çà et là pour piller les ressources ; l’heure a sonné pour s’affirmer d’égal à égal.
Nous aurons tout compris : comme le président Laurent Gbagbo n’est pas mort sous leurs bombes, ils l’invitent pour le finir. Nous savons que la France tue sans raison ; elle l’a fait de 2002 à 2020, en Côte d’Ivoire. Le pays des Ivoiriens, que la France a prise pour cible depuis 2001, a été sous les fusillades jusqu’en 2020. Aujourd’hui encore, la mort continue sous les feuillages de ses bananiers.
Nous sommes surpris que l’ambassadeur de France M. Jean Christophe Belliard aille voir le président du peuple ivoirien. Cela suscite bien d’interrogations : La Côte d’Ivoire aura-t-elle la confiance du gouvernement français quelle que soit la personne à la tête de notre pays ? Non, pas de tout ! Alors que devons-nous faire, étant donné que la France n’a jamais arrêté de tuer les Ivoiriens ? Lorsque l’Afrique a libéré la France du joug des Nazis allemands, cela n’a pas empêché le Général de Gaulle de FUSILLER 1600 officiers, sous-officiers et hommes de troupes à Thiaroye au Sénégal.
Car, la mort d’un Noir, pour un gouvernement français, c’est un jeu, raison pour laquelle les 3000 morts déclarés de la crise postélectorale ivoirienne de 2010 ne peuvent l’émouvoir. Peut-être que la France attend la prochaine élection présidentielle de 2025 pour reprendre son scénario : nous piller, nous tuer et protéger ses intérêts ou encore faire de rituel du sang du peuple, comme le 15 Février 2011. À Dieu ne plaise ! On peut nous considérer comme des singes, mais à un vieux singe, on n’apprend pas à faire la grimace.
Africains, Africaines ; amis de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, soyons toujours en veille dans le combat !
Vive la République souveraine de Côte d’Ivoire !
Que l’Éternel Dieu bénisse la Côte d’Ivoire en Jésus-Christ.
Jean BLEZON
Écrivain-Penseur