samedi, mars 22, 2025
CÔTE D'IVOIRE

Pourquoi l’état refuse de protéger les investisseurs locaux surtout la diaspora?

La crise foncière qui se passe en Côte d’Ivoire nous a fait connaître des failles dans le processus du retour de la diaspora ivoirienne dans le développement de ce pays. Nous allons en déceler quelques-unes. Le manque de confiance entre les ivoiriens locaux et ceux de la diaspora, vient de voir d’autres paramètres et non moins décevants et tristes. Tenez, on n’arrête pas de rabâcher les oreilles de cette richesse humaine, la diaspora ivoirienne, qu’elle ne soucie pas du développement de son pays, mais comment venir tomber dans une jungle où des protégés dévorent des orphelins? Un retour aux sources n’a de valeur que si on a son propre toit, mais non seulement les familles escroquent leurs propres fils et voilà que l’état qui devrait réguler tout ça, fait faire pire, les passes droits. 

Les ivoiriens de la diaspora ne sont pas pauvres et inconscients, mais ils ne sont pas protégés par des lois et les conditions de leur retour aux sources sont plus contraignantes qu’on ne le pense. Quand on n’y est pas, on donne du blanc sein au pouvoir, mais mettez-y les pieds, c’est là que vous comprendrez souvent que le vent tire sur cette chandelle. En passant par l’administration qui est trop lourde, des rendez-vous qu’on ne respecte pas, la paperasse en a plus finir et maintenant, être confronté à la mafia des prédateurs fonciers. On n’a jamais vu dans aucun pays de ce monde, plus de faveur aux étrangers qu’aux autochtones, si ce n’est pas la Côte d’Ivoire où l’étranger est roi. Ils ont fait croire qu’une structure CEPICI serait là pour faciliter les démarches administratives, certes, mais au sortir de là, les difficultés conjoncturelles qui paralysent le moral, découragent.

Comment, des gens souffrent parfois par des octrois de crédits bancaires pour aller investir et pour un seul lopin de terre, on crèche si ce n’est pas à la fin la mort, ce sont des crise cardiaques, des AVC? Ils oublient que l’ivoirien de la diaspora n’a souvent que 30 jours pour ouvrir les lucarnes de ses ambitions, mais tenez-vous bien, même en 25 jours, pour obtenir un seul document, impossible et ce sont des allées et venues et l’espoir se vide dans le cœur. Qui ne veut pas dormir chez-soi? Mais en Côte d’Ivoire, cette maxime est loin de devenir une réalité. Les titres fonciers sont réservés à des ayant droits protégés par on ne sait même pas qui, mais aucune loi, pour les mettre aux pas.

Ils ne sont pas nombreux, peut-être que 3 individus par qui, on fait passer l’argent pour le blanchir et empêchent, embêtent les honnêtes citoyens qui retournent parfois dans la grande déception. Sur cette question, le gouvernement ivoirien se montre fébrile et donne l’impression d’en être surpris et étonné, pourtant le phénomène existe bel et bien, les plaintes dans les commissariats en témoignent, mais cela ne va nulle part, quand en face l’intouchable met les forces de l’ordre à ses pieds. 

Il faut faciliter les investissements des ivoiriens locaux comme ceux de la diaspora. Il n’y a aucune sécurité à leur égard et la Côte d’Ivoire va devenir, si on n’y prend garde, comme Israël et le Palestine. Il faut revoir les conditions d’investissements de la diaspora ivoirienne qui n’est ni protégée, ni sécurisée, ni aidée, ni à l’abri des délinquants connus et dont la loi les craint. À quand la Côte d’Ivoire aux ivoiriens, d’abord?

                                         Joël ETTIEN   

      Directeur de publication : bsuinessactuality.com

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