PPA-CI: Pendant que les autres sont dans la lutte pour dénoncer l’injustice, Nady Gbagbo fait des tournées de pitié.
Pendant que les autres cadres du PPA-CI font de l’offensive politique pour que le nom du président Gbagbo soit réinscrit sur la liste électorale, son épouse fait des tournées de supplice. N’est-ce pas de la cacophonie ?
La plupart des épouses des chefs d’état se lancent dans les ONG et fondations pour faire de leur coeur, le creuset d’une profonde générosité, quant à madame Nady Gbagbo, elle prend la défense de son cher époux pour se rendre sur le terrain à la rencontre des femmes et des jeunes pour leur demander pardon au nom de son mari, pendant ce temps, les autres cadres sont à leur tour sur le terrain pour dénoncer l’injustice mais si tout le monde ne va pas dans la même direction, ne peut-on pas en conclure qu’il y a de la cacophonie, dans le combat?
Cette tournée vers les populations, sous la forme de la pitié, d’excuse, de pardon est l’antithèse de ce que font les autres comme les Koné Katinan, Damana Pickass, Ahoua Don Mello et j’en passe. Lesquels discours guerriers sont sans pitié pour ceux qui les écoutent, tandis que madame Nady Gbagbo propose une lecture de supplice. La question que nous autres nous posons: « où chacun prend sa feuille de route? »
Ce que nous retenons, c’est la qualité de femme apparemment politique de cette dame, qui a un paccours professionnel de journaliste qui a laissé des traces ; elle ne peut pas se promener pour demander pardon tout le temps, si son mari ne veut pas reconnaître les bienfaits des autres, refaire son monde, serait sujet à plusieurs interprétations et pourtant ce ne sont pas les sujets qui manquent. Elle est éloquente, physiquement attirante, avec un beau sourire, des qualités physiques indéniables, mais il faut qu’elle circonscrive son combat, dans la lutte pour que le nom de son mari soit réinscrit sur la liste électorale et pourquoi, devenir leur candidat.
Qu’elles seraient les limites d’une telle initiative qui donne l’impression d’être originale mais dans le fond qui ne l’est pas ? Simone Ehivet n’a jamais versé dans l’empathie. Elle y est toujours allée franco. Alors pourquoi madame Nady Gbagbo active-t-elle cette émotion dans l’arène ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com